Le printemps républicain avait des relents réactionnaires dès ses débuts
Résumé[ modifier ]
Citations[ modifier ]
« [Selon le politologue Stéphane Rozès, le printemps républicain] fait le grand écart en permanence. Il n'a pas de colonne vertébrale. J'ai toujours eu l'impression qu'il finirait dans le populisme le plus total car ses leaders n'ont jamais voulu écarter les fachos en son sein. Le PR, c'est un marchepied pour aller plus à droite», tacle un des premiers adhérents du mouvement. Et cette porosité a déjà commencé: Céline Pina a rejoint Michel Onfray et son Front populaire.
«Leurs déclarations mises bout à bout démontrent bien l'obsession identitaire qu'ils disent combattre par ailleurs», renchérit Haouès Seniguer, ajoutant que, «malgré ses dénégations, le Printemps républicain signe une victoire culturelle du Rassemblement national».
Samuel Gontier, journaliste à Télérama, tempère: «Je ne sais pas s'ils sont d'extrême droite, mais ils véhiculent un discours et des idées d'extrême droite. Je l'observe avec le président Amine El Khatmi qui cautionne tous les jours la dérive d'extrême droite sur CNews.» »