La violence est-elle nécessaire aux progrès socio-politiques ?
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POUR Aucun droit n'a été obtenu sans violence Les dominants ne lâchent leurs privilèges que sous la contrainte Le militantisme violent est le seul possible dans certaines situations L'usage de la violence n'exlut pas que des actions pacifiques soient menées parallèlement à ces dernières Quand des vies humaines sont menacées, la violence militante n'est que de la légitime défense La vraie violence est celle des dominants La violence militante n'est pas un appel généraliseé au meurtre sauvage L'usage exclusif de moyens non-violents est inefficace Seule une révolution peut renverser un régime oppressif L'apologie de la non-violence est une posture de privilégié
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CONTRE C'est la prise de conscience progressive des citoyens qui aboutit à des progrès humains La violence est le fait de groupes qui échouent à convaincre de la valeur de leurs arguments la majorité De nombreux progrès se sont accomplis grâce aux débats suivis de réformes Les Révolutions ont souvent accouché de régimes monstrueux Ce sont les mouvements nazis, fascistes et communistes qui ont prôné et théorisé la violence comme moyen d'action politique et d'accession au pouvoir, avec les résultats que l'on sait Le besoin de violence pour avancer socialement n'est que le signe d'une démocratie qui doit être perfectionnée par des débats méthodiques et des référendums Il existe de nombreux moyens non violents de faire avancer ses idées en démocratie (boycotts, manifestations pacifiques, associations etc.) En psychologie la violence nait d'une mécanique de frustration, d'une infériorité mentale momentanée (qui se soigne facilement) L'usage de la violence donne une mauvaise image de la cause concernée Les militants violents s'attaquent davantage à des boucs émissaires qu'aux vrais coupables En démocratie, pour faire avancer la société il faut mettre en oeuvre des modèles différents (entreprises autogérées, écovillages etc.) qui serviront d'exemples et se répandront Dans les démocraties avancées, la violence est contre-productive et représente une régression politique vers la barbarie Dans nos démocratie, l'usage de la violence pour des progrès est fondée sur l'illusion que le problème réside à l'extérieur de soi (chez des super-riches), alors que c'est nous le problème Gandhi a fait plier le colonialisme britannique sans employer de violence
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Mots-clés : Violence, Changement social
Pour comprendre le débat
Arguments « pour »
Quels sont les arguments pour la nécessité de la violence politique ?
Arguments « contre »
Quels sont les arguments contre la nécessité de la violence politique ?
Pour aller plus loin
Bibliographie
- Irene, La terreur féministe: Petit éloge du féminisme extrémiste, Divergences, 12/02/2021.
- Peter Gelderloos, Comment la non-violence protège l’État : Essai sur l’inefficacité des mouvements sociaux, Éditions Libres, 2018.
- Peter Gelderloos, L'échec de la non-violence : Du printemps arabe à Occupy, Éditions Libres, 2019.
Sitographie
- Non, il ne suffit pas que 3,5 % d’une population se mobilise pour que la non-violence triomphe, Nicolas Casaux, Le Partage, 28 juin 2018.
- Oui, le féminisme peut être violent : il l’a déjà été, mais vous l’ignoriez peut-être, Sophie Bernard, Madmoizelle.com, 11 mar 2021.
- Le féminisme n'a-t-il vraiment jamais tué personne?, Irene, Slate, 13 février 2021.
- Pandémie de capitalisme : l’échec de la « non-violence », Mr Mondialisation, 1 octobre 2021.
Vidéographie
Débats connexes
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