Les critiques les plus vocales du "wokisme" sont réactionnaires
Résumé
On trouve notamment Alain Finkielkraut, Jean-Michel Blanquer, Eric Zemmour, Vladimir Poutine, Marine Le Pen, Donald Trump, Ron De Santis, Bart de Wever, Georges-Louis Bouchez, autant de personnalités clairement pas connues pour être progressistes.
Côté médias, on a bien évidemment toute la sphère de Bolloré, dont le positionnement politique du côté de la droite bien dure n'est plus à démontrer, qui s'est parfaitement illustrée dans cette obsession, ainsi que Valeurs Actuelles, Le Figaro et Marianne, trois journaux notoirement liés à la réactosphère. Et sans parler des influenceurs qui entre deux vagues de harcèlement de militants de gauche viennent se joindre à la fête.Citations
« Le mot [woke] a déboulé dans notre débat public, au début des années 2020, et sa critique est désormais la principale grille d’analyse des conservateurs et réactionnaires de tout poil, pour dézinguer la gauche. « Le Figaro » a du mal à boucler un édito sans s’en alarmer, CNews y dédie son temps d’antenne. »
« Un choix de se rapprocher de l’extrême droite qui s’éclaire aussi à la lumière de l’enrolement de plusieurs militant·es du groupuscule fasciste, Chez Nous, au sein des listes électorales du parti il-libérale*. Le dernier en liste, après Noa Pozzi (finalement écarté pour cause d’une polémique grandissante) est Jason Galassi. Ces porosités entre le MR et ces partis néo-fascistes sont bien documentées par les collectifs antifascistes belges, comme le Front Antifasciste Liège 2.0. Depuis, c’est un véritable revirement que le MR souhaite opérer dans le monde politique belge francophone : GLB et ses comparses sont en campagne idéologique intensive contre ledit « wokisme » des féministes et des LGTBQ+, ledit « communautarisme » de l’Islam et des mulsuman·nes et ledit « communisme autoritaire » du PTB. »
Références
- Soyez pas woke, Dominique De Witte, candidat à Reconquête