Les tyrans faussement démocrates exploitent nos biais de normalisation des déviances
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Cet argument est utilisé dans les débats L'État de droit doit-il primer sur la démocratie ?, La démocratie est-elle le meilleur des régimes ?, La violence est-elle nécessaire aux progrès socio-politiques ?, Le Rassemblement national est-il un parti d'extrême-droite ? et Éric Zemmour est-il fasciste ?.
Cet argument est une justification de Il est très facile d'endoctriner les gens dans l'une ou l'autre idéologie sans qu'ils ne le conscientisent et L'abolition d'une démocratie est progressive et jamais ouvertement assumée.
Cet argument est une objection à Hitler et Mussolini annonçaient clairement qu'ils voulaient abolir la démocratie.
Mots-clés : aucun
Résumé
On accepte une déviance à priori insignifiante, mais qui se décale petit à petit, et finit par devenir critique sans qu'on ne s'en rende compte. C'est pourquoi la destruction d'une démocratie est toujours progressive et jamais soudaine, pour que ses fossoyeurs puissent agir sans éveiller les soupçons. Ainsi, il s'écoule généralement une très longue période entre le premier élu d'un parti démocraticide et sa mainmise complète sur la vie politique d'un pays.
Citations
« Partout où l'extrême-droite arrive, ce qu'elle fait, elle ne détruit pas tout d'un coup la démocratie. Ce qu'ils ont fait en Pologne, ils ont commencé par la justice. Après, ils se sont attaqués à la presse. Après, ils ont fini par s'en prendre aux leaders des oppositions, et, à la fin, c'est tout l'état de droit qui est affaibli et c'est au moment où il est particulièrement faible, il est presque à terre, et là, il y a un risque qu'à ce moment-là, ils emportent la démocratie avec. »
Auteur non renseigné, « Contre l'extrême-droite l'indispensable sursaut », Mediapart, 11/06/2024.
Références
Justifications
Objections
Débats parents