Les biais cognitifs ruinent toute tentative de débat
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Cet argument est utilisé dans les débats Faut-il débattre avec l'ennemi ?, La violence est-elle nécessaire aux progrès socio-politiques ?, Le Rassemblement national est-il un parti fasciste ?, La liberté d'expression doit-elle être limitée ?, Éric Zemmour est-il fasciste ?, Pour ou contre le wokisme ? et Le féminisme est-il encore nécessaire ?.
Cet argument est une justification de Débattre avec l'ennemi ne mène à rien.
Cet argument est une objection à Il est important de s'adresser aux personnes sensibles aux arguments adverses, La violence est le fait de groupes qui échouent à convaincre de la valeur de leurs arguments la majorité et Limiter la liberté d'expression, c'est refuser de faire confiance en la raison.
Cet argument est utilisé dans les débats Faut-il débattre avec l'ennemi ?, La violence est-elle nécessaire aux progrès socio-politiques ?, Le Rassemblement national est-il un parti fasciste ?, La liberté d'expression doit-elle être limitée ?, Éric Zemmour est-il fasciste ?, Pour ou contre le wokisme ? et Le féminisme est-il encore nécessaire ?.Cet argument est une justification de Débattre avec l'ennemi ne mène à rien.Cet argument est une objection à Il est important de s'adresser aux personnes sensibles aux arguments adverses, La violence est le fait de groupes qui échouent à convaincre de la valeur de leurs arguments la majorité et Limiter la liberté d'expression, c'est refuser de faire confiance en la raison.Mots-clés : aucun
Résumé
Pour qu'un débat puisse fonctionner, il faut que les protagonistes soient d'accord pour faire évoluer leur opinion. Cette possibilité est maheureusement entravée par des biais cognitifs qui focalisent l'attention sur des faits qui confirment notre opinion et nous font instinctivement rejeter ce qui l'infirme et renforcent d'autant plus nos convictions quand nous sommes face à des contre-preuves.
Citations
« Ce sont donc nos convictions qui vont « motiver » notre raisonnement, nous n’analysons plus les choses de façon objective et notre cerveau va nous pousser à trouver le raisonnement qui va bien ! Bon nombre de chercheurs-es se sont penché-e-s sur le « raisonnement motivé » — par exemple, Lord (et al., 1979) ont par exemple observé que lorsqu’on montre à des partisans ou opposants à la peine de mort deux fausses études, l’une montrant l’efficacité de la peine de mort, l’autre prouvant son inefficacité, l’étude qui ne va pas dans le sens de leurs convictions est toujours décriée, accusée d’avoir une méthodologie foireuse et des résultats douteux… alors même que les deux (fausses) études présentaient la même méthodologie ! »
Justine_, « Le raisonnement motivé : pourquoi le tonton raciste ne retient-il que les arguments qui l’arrangent ? », Madmoizelle.com, 15 déc 2014.
Références
Justifications
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Contredire un ennemi ne fait que renforcer ses convictions
