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<table style="background-color:transpar … <table style="background-color:transparent; width: 100%;" class="navigation-not-searchable"></br> <tr></br> <th style="text-align:left;">JUSTIFICATIONS</th></br> <th style="text-align:left; padding-left: 1em;">OBJECTIONS</th></br> </tr></br> <tr style="vertical-align:top;"></br> <td></br> <div><div style="line-height: 1.5; margin-top: 0.1em;"><span style="margin-right: 0.3em">[[Fichier: Argument-pour.svg | 14px | link= | alt= | class=mw-no-invert]]</span><span style="font-size: 95%;">[[Pratiques et politiques de la coopération s'élaborent autour des Biens communs|Pratiques et politiques de la coopération s'élaborent autour des Biens communs]]</span></div><div style="line-height: 1.5; margin-top: 0.1em;"><span style="margin-right: 0.3em">[[Fichier: Argument-pour.svg | 14px | link= | alt= | class=mw-no-invert]]</span><span style="font-size: 95%;">[[L'écologie favorise des alternatives qui créent une autre société en-dehors du capitalisme|L'écologie favorise des alternatives qui créent une autre société en-dehors du capitalisme]]</span></div><div style="line-height: 1.5; margin-top: 0.1em;"><span style="margin-right: 0.3em">[[Fichier: Argument-pour.svg | 14px | link= | alt= | class=mw-no-invert]]</span><span style="font-size: 95%;">[[Les Communs dessinent de nouvelles perspectives d'échanges coopératifs|Les Communs dessinent de nouvelles perspectives d'échanges coopératifs]]</span></div><div style="line-height: 1.5; margin-top: 0.1em;"><span style="margin-right: 0.3em">[[Fichier: Argument-pour.svg | 14px | link= | alt= | class=mw-no-invert]]</span><span style="font-size: 95%;">[[Le Manifeste des Biens communs s'oppose aux popriétaires privés comme étatiques|Le Manifeste des Biens communs s'oppose aux propriétaires privés comme étatiques]]</span></div><div style="line-height: 1.5; margin-top: 0.1em;"><span style="margin-right: 0.3em">[[Fichier: Argument-pour.svg | 14px | link= | alt= | class=mw-no-invert]]</span><span style="font-size: 95%;">[[La gauche se fonde sur l'idée de combat et de lutte, l'écologie se fonde sur les idées de coopération et d'interdépendance|L'écologie a une notion de solidarité inclusive entre tous les vivants, qui dépasse la notion de solidarité de la gauche ou de la droite]]</span></div></br> </div></br> </td></br> <td style="padding-left: 1em;"></br> <div><div style="line-height: 1.5; margin-top: 0.1em;"><span style="margin-right: 0.3em">[[Fichier: Argument-contre.svg | 14px | link= | alt= | class=mw-no-invert]]</span><span style="font-size: 95%;">[[L'extrême-droite est hostile à l'écologie|L'extrême-droite est hostile à l'écologie]]</span></div></br> </div></br> </td></br> </tr></br> </table>à l'écologie|L'extrême-droite est hostile à l'écologie]]</span></div>
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<blockquote>« « La spiritualité de N … <blockquote>« « La spiritualité de Næss, marquée par sa pratique de la montagne, est celle d’un Soi (avec un « s » majuscule) se réalisant : un processus d’ouverture jamais achevé du moi à l’ensemble de l’écosphère. Ce mouvement d’ouverture passe par l’apprentissage de la vie sociale, de la mise en relation de ses désirs avec ceux d’autrui, par le développement de la capacité à comprendre autrui jusqu’à se comprendre soi-même comme faisant partie de l’aventure de la vie, de la biosphère, de l’écosphère. Næss convoque Spinoza et son ''« perseverare in suo esse »'' (persévérer dans son être), Bergson et sa vision de la vie dans ''L’évolution créatrice'' (1907), et enfin Gandhi dans son rapport à la « Bhagavad-Gita » (chant du bienheureux) insistant sur l’unité des êtres et la non-violence qui en découle. La démarche de Næss est ouverte à toutes les traditions qui permettent un rapport à la nature fait de relation, d’accueil et de respect et qui ne cherchent pas à la dominer au seul profit de l’être humain. Næss évoque d’ailleurs la Bible comme une source possible pour ce processus de transformation de la conscience de soi dans l’univers, avec l’insistance biblique sur la bonté des créatures. </br></br>Il a explicité la réalisation de Soi – compris comme un processus et non un résultat – sous la forme de deux normes fondamentales (N) et de trois hypothèses (H) qui sont le substrat de sa spiritualité :</br></br>« N1 Réalisation de Soi !</br></br>H1 '''Plus on atteint une haute réalisation de Soi, plus l’identification avec les autres est grande et profonde.'''</br></br>H2 '''Plus on atteint un haut niveau de la réalisation de Soi, plus la possibilité d’atteindre un niveau encore supérieur dépend de la réalisation de Soi des autres.'''</br></br>H3 '''La complète réalisation de Soi d’un individu quelconque dépend de celle des autres.''' »</blockquote><div class="reference-citation">Eric Charmetant, « [https://shs.cairn.info/revue-projet-2015-4-page-25?lang=fr Écologie profonde : une nouvelle spiritualité ?] », ''Cairn''.</div><div class="more-content"><div class="more-content-button" data-page="La_gauche_et_la_droite_pensent_en_terme_de_combat_(des_classes_ou_des_nations),_seule_l%27%C3%A9cologie_pense_une_humanit%C3%A9_aux_int%C3%A9r%C3%AAts_convergents">Plus de citations…</div><div class="more-content-wrapper"><div class="more-content-drop hide"></div></div></div><div style="margin-top: 1em;">'''Références'''</div><ul class="references-argument"><li>[https://www.ecologiehumaine.eu/manifeste/ Le Manifeste de l'Ecologie humaine], Ecologie humaine.</li><li>[https://www.cyrildion.com/films Demain], Cyril Dion</li></ul>u/manifeste/ Le Manifeste de l'Ecologie humaine], Ecologie humaine.</li><li>[https://www.cyrildion.com/films Demain], Cyril Dion</li></ul>
<blockquote>« Depuis environ deux si … <blockquote>« Depuis environ deux siècles, notre société est engagée dans une recherche de liberté et d’émancipation des personnes. Cette démarche repose sur une vision assez étroite de la liberté, qui est assimilée à une levée des obstacles s’opposant à la réalisation des désirs de chaque individu – qui n’aurait donc d’autre intérêt que le sien propre -. La puissance publique serait chargée de préserver l’intérêt général. Quant aux mécanismes de marché, ils permettraient l’ajustement vertueux des individus cantonnés dans la recherche de leur intérêt personnel à court terme.</br></br>Cette perspective a fortement marqué notre société. On peut voir aujourd’hui les conséquences de cette vision erronée – qui ne correspond d’ailleurs pas à ce que nous disent ceux qui ont étudié les premières sociétés humaines. Cette vision tend à nous écarter de notre responsabilité à l’égard du bien commun. '''On observe aujourd’hui une atomisation de notre société qui se délite, un peu comme une banquise qui fond progressivement, où les personnes ne semblent plus liées entre elles.''' Nous n’arrivons plus à faire société. Chacun est un peu comme dans un silo, coupé des autres, impuissant à l’égard de notre destin commun.</br></br>Les conséquences de cette dualité entre intérêt personnel et intérêt collectif, entre propriété privée et propriété publique, entre affaires privées et affaires publiques se font sentir à toutes les échelles de la société.</br></br>Chacun pour soi et tous dans le mur ! (...)</br></br>Le Courant pour une écologie humaine propose de faire des communs une démarche pour prendre conscience des liens qui nous unissent aux autres, à notre milieu vivant. Qu’ai-je de commun avec mon voisin ? Avec ce migrant ? Avec la personne qui travaille à côté de moi ? Avec ce champignon ? Avec cet éléphant ? En quoi suis-je concerné par une situation de violence dans une entreprise ? Par un acte terroriste dans le TGV ? Par une situation de pollution ? Par une situation d’incivilité ? Par cette activité polluante ?</br></br>'''Cette méthode permet de constater mes interdépendances avec les autres et avec le milieu dans lequel je vis''' (milieu local ou planétaire). J’ai besoin des autres pour être libre. Chaque journée nous le prouve : nous pouvons mener nos propres activités parce que d’autres prennent en charge un certain nombre de services et de besoins à notre place. Nous avons un destin commun qui dépend de chacun de nous. Nous avons des biens communs, des droits communs dont il faut se soucier. En quoi suis-je dépendant de cet être ? En quoi son épanouissement a-t-il une valeur pour moi ? De là, je peux découvrir la notion de solidarité qui existe entre les êtres humains et leur milieu vivant. Une solidarité de personnes qui répondent en commun à une même chose, qui se sentent liées par une responsabilité et par des intérêts communs. »</blockquote><div class="reference-citation">Gilles Hériard Dubreuil, « [https://www.ecologiehumaine.eu/communs/ Les communs : une révolution du quotidien] », ''Ecologie humaine'', 16/10/15.</div><blockquote>« On ne peut donc pas ignorer les grands ensembles-monolithes qui organisent le monde et le découpent en antagonismes - aussi construits et artificiels soient-ils. Pour autant, les conflits ne sont pas statiques. C'est là la deuxième façon de les déconstruire. Il suffit de considérer l'évolution des nombreuses fractures qui ont jalonné l'histoire et, surtout, leur dépassement : le conflit nationaliste entre France et Angleterre ou France et Allemagne a fini par s'éteindre, tout comme le conflit religieux entre Catholiques et Protestants, ou le conflit de classe entre la bourgeoisie et le prolétariat dans les pays sous régime social-démocrate46. Par un processus historique complexe et chaque fois différent, des conflits considérés comme insolubles ont fini par s'atténuer – voire, se résoudre.</br></br>Avec les techniques actuelles, la Terre peut nourrir dix milliards d'habitants. '''Dans la mesure où la planète dispose (encore) de suffisamment de ressources en eau, en espace et en nourriture, les contraintes physiques n'obligent pas les hommes à une lutte irrémédiable ; un conflit d'intérêt reste en principe soluble par la raison et il revient à une répartition plus ou moins négociée entre les hommes.''' </br></br>Je défends ici une version minimaliste de l'idée qui prête in fine à tous les humains un Bien commun, tel que préserver la planète et la liberté. (...)</br></br>Nous nous trouvons donc confronté à deux lectures du réel. Pour les uns, théoriciens de la guerre des dieux ou de la lutte des classes, le monde se fragmente en communautés antagonistes. Les autres réunissent l'humanité sous un seul ciel. Bloqué devant cette aporie, une solution se présente : passer outre les objections du pluralisme.</br></br>Certes, nous ne disposons pas d'arguments décisifs pour affirmer que les hommes peuvent dépasser leurs conflits par la discussion ; mais l'autre option coïncide in fine avec le nihilisme. '''Le conflit est devenu une idole indéboulonnable ; en place de Dieu, en place de Vérité, en place de Bien commun, nous serions désormais soumis au joug du Conflit éternel'''. Cette vision du monde est trop absolue pour être honnête. Il est possible de retourner contre les partisans du soupçon leurs propres armes, en les démasquant pour ce qu'ils sont : les adeptes d'une métaphysique qui ne dit pas son nom. Un tel travail dépasse le cadre de cet ouvrage, on s'en doute. Néanmoins, j'espère avoir évoqué suffisamment d'arguments pour montrer que le conflit, si on le regarde de plus près, n'est pas aussi « irréductible » que les pluralistes le croient. »</blockquote><div class="reference-citation">Emmanuel-Juste Duits, ''Après le relativisme'', Le Cerf, 2016.</div><blockquote>« Nous affirmons que chaque personne est capable du bien. Cela ne signifie pas que tout acte est « naturellement bon » mais que la capacité au bien est ancrée dans la condition de l’homme au même titre que la raison. La bienveillance consiste à observer notre milieu social et naturel à partir de ce postulat. Elle implique donc lucidité et réalisme.</br></br>Le choix de la bienveillance permet d’envisager des dialogues et des solutions échappant aux clivages fondés sur des jugements de valeurs, de classes ou de catégories, dont il faudrait déduire des gagnants et des perdants, des bons et des méchants, des purs et des impurs. La bienveillance, n’exclut pas la confrontation des idées. Elle met en avant la '''capacité commune au bien comme ce qui rapproche et relie''', contre les préjugés qui éloignent et divisent. Dans la rencontre interpersonnelle, elle privilégie le discernement honnête pour reconnaître les points d’entente et de divergence.</br></br>*'''Reconnaître nos « communs »'''. Nous affirmons la nécessité, pour les hommes, de renouveler leur désir de construire la société en l’articulant aux possibilités offertes par la nature et de refonder en permanence les conditions de cette vie en société. Or certaines ressources font l’objet d’une appropriation privée, au détriment des autres êtres humains, alors qu’elles doivent être détenues, développées ou simplement gérées ensemble. Car c’est seulement ainsi que peut se construire un milieu social et naturel favorable à la vie.</br></br>Nous pourrons '''bâtir notre maison commune en reconnaissant ce qui nous est commun, et qui nécessite que nous en prenions soin ensemble.''' Cette préoccupation appelle le dépassement des formes politiques et des régimes où les individus seraient uniquement en charge de leurs intérêts personnels tandis que l’État (et ses experts) ou le marché (et sa main invisible) auraient l’exclusivité de l’orientation de la vie collective. Nous affirmons au contraire que chacun doit prendre sa part de responsabilité dans la gérance de ce qui nous est commun, à commencer par celle de la nature qui constitue notre milieu de vie. »</blockquote><div class="reference-citation">Ecologie humaine, « [https://www.ecologiehumaine.eu/manifeste/ Le Manifeste de l'Ecologie humaine] ».</div>;Ecologie humaine, « [https://www.ecologiehumaine.eu/manifeste/ Le Manifeste de l'Ecologie humaine] ».</div>
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Le clivage gauche/droite a-t-il encore un sens ?@@@La gauche et la droite pensent en terme de combat (des classes ou des nations), seule l'écologie pense une humanité aux intérêts convergents + et L'écologie est-elle de gauche ?@@@La gauch … L'écologie est-elle de gauche ?@@@La gauche se fonde sur l'idée de combat et de lutte, l'écologie se fonde sur les idées de coopération et d'interdépendance@@@La gauche et la droite pensent en terme de combat (des classes ou des nations), seule l'écologie pense une humanité aux intérêts cocologie pense une humanité aux intérêts co +
La gauche se fonde sur l'idée de combat et de lutte, l'écologie se fonde sur les idées de coopération et d'interdépendance +, Pratiques et politiques de la coopération s'élaborent autour des Biens communs +, L'écologie favorise des alternatives qui créent une autre société en-dehors du capitalisme +, Les Communs dessinent de nouvelles perspectives d'échanges coopératifs + et Le Manifeste des Biens communs s'oppose aux propriétaires privés comme étatiques +
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La gauche et la droite pensent en terme de combat (des classes ou des nations), seule l'écologie pense une humanité aux intérêts convergents +
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La gauche commence à penser "les communs", les biens communs à l'humanité entière et leur partage équitable +, Sans prendre le pouvoir, la mouvance écologique reste à la marge +, Le capitalisme ne laisse pas les écologistes développer en paix une société différente, la lutte est obligatoire +, Les "Communs" supposent une "cohabitation pérenne" impossible avec la dynamique du capital + et L'extrême-droite est hostile à l'écologie +
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<>Pratiques et politiques de l … 29787</br><>Pratiques et politiques de la coopération s'élaborent autour des Biens communs</br>&&&L'écologie favorise des alternatives qui créent une autre société en-dehors du capitalisme</br>&&&Les Communs dessinent de nouvelles perspectives d'échanges coopératifs</br>&&&Le Manifeste des Biens communs s'oppose aux popriétaires privés comme étatiques-¡-Le Manifeste des Biens communs s'oppose aux propriétaires privés comme étatiques</br>&&&La gauche se fonde sur l'idée de combat et de lutte, l'écologie se fonde sur les idées de coopération et d'interdépendance-¡-L'écologie a une notion de solidarité inclusive entre tous les vivants, qui dépasse la notion de solidarité de la gauche ou de la droite</br><>La gauche commence à penser "les communs", les biens communs à l'humanité entière et leur partage équitable</br>&&&Sans prendre le pouvoir, la mouvance écologique reste à la marge-¡-Pour appliquer ses idées, la mouvance écologique doit quitter le terrain de l'utopie et entrer dans des combats politiques avec leur dureté</br>&&&Le capitalisme ne laisse pas les écologistes développer en paix une société différente, la lutte est obligatoire</br>&&&Les "Communs" supposent une "cohabitation pérenne" impossible avec la dynamique du capital</br>&&&L'extrême-droite est hostile à l'écologie</br><>5</br><>5</br><></br><></br><>supposent une "cohabitation pérenne" impossible avec la dynamique du capital
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L'écologie favorise des alternatives qui créent une autre société en-dehors du capitalisme +, La gauche commence à penser "les communs", les biens communs à l'humanité entière et leur partage équitable +, La gauche se fonde sur l'idée de combat et de lutte, l'écologie se fonde sur les idées de coopération et d'interdépendance +, Le Manifeste des Biens communs s'oppose aux propriétaires privés comme étatiques +, Le capitalisme ne laisse pas les écologistes développer en paix une société différente, la lutte est obligatoire +, Les "Communs" supposent une "cohabitation pérenne" impossible avec la dynamique du capital +, Les Communs dessinent de nouvelles perspectives d'échanges coopératifs +, Pratiques et politiques de la coopération s'élaborent autour des Biens communs + et Sans prendre le pouvoir, la mouvance écologique reste à la marge +
