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<blockquote>« On peut expliquer par la rivalité mimétique l’extrémisme des « antifas », désireux de lutter frontalement contre « l’extrême droite » telle qu’ils l’imaginent, à savoir la synthèse de tout ce qui est à leurs yeux haïssable. Ils baignent ainsi dans un univers idéologique manichéen où la lutte finale contre l’ennemi absolu ne cesse d’être rejouée, souvent d’une façon clownesque. Tel est le nouvel ethos révolutionnaire dans les pays occidentaux. Refoulé aux marges de la vie politique et sociale, il a perdu la fonction qu’il avait remplie au cours des années 1930 face à la menace nazie, celle d’être un puissant facteur d’union des gauches, notamment en France. Les « antifas » s’attaquent aux policiers, aux magasins, aux bars ou aux restaurants ainsi qu’aux réunions politiques et aux monuments qui leur déplaisent. Mentionnons par exemple les violences et les dégradations commises à Nantes par plus de 600 « antifas » manifestant « contre le fascisme, le capitalisme, l’autoritarisme » au cours de la soirée du 21 janvier 2022<sup>[https://www.revuepolitique.fr/leternelle-renaissance-de-lespace-neo-gauchiste-neo-antifascistes-et-neo-antiracistes/#fn-24492-37 37]</sup>. Le slogan scandé par les manifestants était le suivant : « À bas l’État, les flics et les fachos ». L’élu écologiste Tristan Riom, cinquième adjoint à la mairie de Nantes en charge du bâtiment, de l’énergie et du climat, jouant les idiots utiles, a posté ce tweet encourageant les activistes : « Marche aux flambeaux contre l’extrême droite. Du monde et de la musique, de quoi interpeller la vie nocturne nantaise sur l’avancée des idées nauséabondes dans notre pays ». »</blockquote><div class="reference-citation">Pierre-André Taguieff, « [https://www.revuepolitique.fr/leternelle-renaissance-de-lespace-neo-gauchiste-neo-antifascistes-et-neo-antiracistes/ L’éternelle renaissance de l’espace néo-gauchiste : néo-antifascistes et néo-antiracistes] », ''La Revue politique et parlementaire'', 2022.</div>  
<blockquote>« En 2017, la fille de Jean-Marie '''se revendiquait ainsi de la ligne de Donald Trump et de celle de Vladimir Poutine.''' « ''C’est exactement la nôtre'' », [https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/marine-le-pen-a-recu-son-triptyque-avec-poutine-et-trump-des-mains-de-sa-fan-russe_97400.html disait-elle] alors. Bel exemple quand on sait que '''le premier a régulièrement été épinglé pour son [https://www.nouvelobs.com/monde/20200601.OBS29580/donald-trump-a-bati-sa-carriere-sur-le-racisme.html racisme] et son [https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/en-images-donald-trump-en-onze-phrases-sexistes_1833645.html sexisme] et que le second est notoirement célèbre pour son [https://www.fugues.com/2022/12/23/lhomophobie-au-coeur-de-lideologie-nationaliste-russe-dans-la-guerre-contre-loccident-decadent/ homophobie] et son [https://aoc.media/analyse/2022/11/22/de-lautoritarisme-russe-a-la-guerre-en-ukraine/ autoritarisme].''' »</blockquote><div class="reference-citation">Victoria Berni, « [https://mrmondialisation.org/8-preuves-que-le-rn-est-toujours-dextreme-droite/ 8 preuves que le RN est toujours d’extrême droite] », ''Mr Mondialisation'', 3 juillet 2023.</div>  +
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<blockquote>« Post-scriptum. Staline est trop brutal, et ce défaut, pleinement supportable dans les relations entre nous, communistes, devient intolérable dans la fonction de secrétaire général. C’est pourquoi je propose aux camarades de réfléchir au moyen de déplacer Staline de ce poste et de nommer à sa place un homme qui, sous tous les rapports, se distingue de Staline par une supériorité – c’est-à-dire qu’il soit plus patient, plus loyal, plus poli et plus attentionné envers les camarades, moins capricieux, etc. Cette circonstance peut paraître une bagatelle insignifiante, mais je pense que pour prévenir une scission, et du point de vue des rapports entre Staline et Trotsky que j’ai examinés plus haut, ce n’est pas une bagatelle, à moins que ce ne soit une bagatelle pouvant acquérir une signification décisive. »</blockquote><div class="reference-citation">Lénine, « 1923 -01 Testament de Lénine (post scriptum 4 janvier 1923) », ''la bataille socialiste'', Site d'éducation, d'informations et de ressources documentaires pour le marxisme vivant et la démocratie ouvrière., 2010.</div><blockquote>« On a souvent expliqué cette note par l'irritation qu'avait causée à Lénine l'incident qui mit aux prises le 22 décembre Kroupskaia et Staline, où celui-ci fit preuve d'une grossièreté particulière. Cependant tous les textes écrits à cette époque témoignent que Lénine ne réagit pas émotionnellement, avec une sensibilité de malade, mais est dominé par la prise de conscience de certaines réalités. L'une de celles-ci, qu'il est seul à entrevoir alors, est l'immensité du pouvoir stalinien. Pour les autres dirigeants, le serétaire général du Parti reste un administrateur assumant les tâches de gestion qui les ennuient ; un personnage effacé, qu'ils méprisent ou ignorent, mais qu'ils ne comptent parmi les successeurs possibles de Lénine. Lénine, au contraire durant sa réclusion, a vu se multiplier aussi les signes de cette brutalité. Il réagit à ce problème comme il réagit aux difficultés de l'Etat, en se tournant vers son Parti sans doute, mais au delà, en insistant sur une donnée qu'il avait jusqu'alors négligée, la valeur humaine. »</blockquote><div class="reference-citation">Hélène Carrère d'Encausse, ''Lénine La révolution et le pouvoir'', p.168-169, Chaptire 5 Lénine devant son oeuvre (la succession), Flammarion, Paris, 1979 (1972).</div><blockquote>« Le bref examen d'une seule question, mais névragique, ajoutera encore au bien-fondé de cette conclusion : celle du style de direction de Lénine confronté à celui de Staline tel qu'il affleure déjà en 1922, et qui conduit Lénine à préconiser son remplacement au poste récemment créé de Secrétaire général ou il a "concentré entre ses mains un pouvoir immense" (tome 36 p 607). Jusqu'au bout de son activité, début mars 1923, et alors même que la ligne politique du parti et de l'Etat est la dictature du prolétariat, Lénine n'a cessé de les diriger d'une manière essentiellement démocratique […] il n'exige jamais il ne commande pas d'en haut : il ne cesse d'argumenter pour faire prévaloir une analyse, acceptant toujours, fut-ce en maugréant, d'être mis en minorité, donc d'avoir à argumenter davantage. Lénine, dirigeant, fonctionne exclusivement à la conviction majoritairement acquise. »</blockquote><div class="reference-citation">Lucien Sève, ''Octobre 1917. Une lecture très critique de l'historiographie dominante. Suivi d'un choix de textes de Lénine.'', p.95, Non, Staline n'était pas précontenu dans Lénine, Éditions sociales (Les parallèles), Paris, 2017.</div>  
<blockquote>« ==''LA « DÉCOSAQUISATION » : 1ÈRE PHASE (FÉVRIER-MARS 1919)''== ==La « décosaquisation » - c’est à dire l’élimination des Cosaques du Don et du Kouban en tant que groupe social- occupe une place particulière dans le projet et les pratiques révolutionnaires bolcheviques. Pour la première fois, en effet, le nouveau régime prit un certain nombre de mesures radicales pour anéantir, par des massacres et des déportations, suivant le principe de la responsabilité collective, toute la population d’un territoire que les dirigeants bolcheviques appelaient la « Vendée soviétique ». La « décosaquisation » ne fut pas le résultat de mesures de rétorsion militaire prises dans le feu des combats, mais d’une décision politique, prise par la direction du parti bolchevique.== »</blockquote><div class="reference-citation">Nicolas Werth, ''Crimes et violences de masses des guerres civiles russes (1918-1921)'', Sciences Po Violence de masse et résistance, 2009.</div><blockquote>« La terreur blanche, commencée dès le mois de novembre 1917 avec les massacres du Kremlin, s'était renforcée au cous de l'année 1918 ; exécutions sommaires, assassinats, dévastations étaient devenus une habitude quotidienne. Elle s'amplifiera par la suite […] Après les massacres du Kremlin de Moscou de novembre 1917, on pourrait citer des milliers d'exemples de la terreur blanche de masse. Ce sont les 4.000 habitants de Maikop exécutés en septembre 1918 par les troupes du général Pokrovski […] »</blockquote><div class="reference-citation">Jean Elleinstein, ''Histoire de l'URSS tome 1 (1917-1921 )'', p.189-190, Editons Sociales, Paris, 1975.</div><blockquote>« Tôt dans la matinée du 21 septembre (1918), alors que Pokrovsky participait au prochain grand événement de la capture de Maykop (un service de prière dans la cathédrale de l'Assomption), sur ses ordres, les Cosaques ont fait irruption dans des colonies de travail. À cette époque, peu de gens savaient que même la nuit, les Cosaques blancs avaient découpé des centaines de personnes, et dans l'après-midi, ils avaient l'intention de nettoyer complètement les zones de travail de la ville. Slobodki ne pouvait pas payer l'indemnité que le général attendait et donc, comme il le menaçait, les faubourgs étaient exposés au feu et au pillage […] Ils ont été exterminés non seulement pour des motifs idéologiques et de classe, mais aussi sur la base de critères d'âge. Ainsi, les hommes en âge de projet qui ont réussi à rester dans leurs familles et à éviter la conscription ont été exécutés sans jugement dans leurs propres maisons devant leurs mères, leurs épouses et leurs enfants. Les parties coupées des corps gisaient presque partout dans la ville. Des chiens affamés ont séparé les corps, se transformant en anthropophages agressifs pour en faire des humains. »</blockquote><div class="reference-citation">Auteur non renseigné, « Trois jours et trois nuits du massacre de Maykop », ''Top War'', Trois jours et trois nuits d'exécutions, 4 mars 2020.</div><div style="font-style: italic; margin-top: 1em;" class="onglet-externe">Voir les citations restantes dans la [[A l'inverse NIcolas Werth débute fautivement la terreur blanche à décembre 1918 et ignore le grand massacre à Maikop de septembre|page détaillée]] de l'argument.</div>  
<blockquote>« La Russie ne connaît plus cette bassesse, cette infamie et cette ignominie, qu'est l'absence de droits ou l'inégalité des droits pour la femme, cette survivance révoltante de la féodalité et du moyen âge, replâtrée dans tous les pays du globe, sans exception aucune, par la bourgeoisie cupide et la petite bourgeoisie obtuse et effarée. C'est là le contenu de la révolution démocratique bourgeoise. Il y a cent-cinquante et deux cent cinquante ans les chefs éclairés de cette révolution ( de ces révolutions s'il s'agit de chaque variété nationale d'un type commun) avaient promis aux peuples d'affranchir l'humanité des privilèges moyenâgeux, de l'inégalité de la femme, des prérogatives accordées par l'Etat à telle ou telle religion (ou "à l'idée de religion", à la religiosité en général), de l'inégalité des nationalités. Cette promesse ils ne l'ont pas tenue. Ils ne pouvaient le faire, car ils en ont été empêchés par le "respect" de la "sacro-sainte propriété privée". Notre révolution prolétarienne n'avait pas ce "respect" maudit à l'égard de ces survivances moyenâgeuses trois fois maudites et de cette "sacro-sainte propriété privée." »</blockquote><div class="reference-citation">Lénine, « Pour le quatrième anniversaire de la révolution d'octobre », ''Oeuvres de Lénine : tome 33 Août 1921-mars 1923'', p.45-46, 14 octobre 1921, Éditions sociales, Paris, 1963.</div>  +
<blockquote>« Laissons les Martov, les Tchernov et les petits-bourgeois sans parti de leur acabit se frapper la poitrine en clamant : "Dieu soit loué je ne leur ressemble pas, je n'ai jamais reconnu et je ne reconnais pas la Terreur ". Ces nigauds "ne reconnaissent pas la terreur" parce qu'ils ont choisi le rôle de valets, d'auxiliaires des gardes blancs, afin de mystifier les ouvriers et les paysans. Les socialistes révolutionnaires et les mencheviks "ne reconnaissent pas la terreur" parce que leur rôle consiste sous le drapeau du "socialisme" à ''livrer'' les masses à la terreur des gardes blancs. C'est ce qu'ont prouvé Kérenski et Kornilov en Russie, Koltchak en Sibérie, le menchevisme en Georgie ; c'est ce qu'ont prouvé les héraults de la IIème Internationale et de l'Internationale "deux et demi" en Finlande, Hongrie, Autriche, Allemagne, Italie, Angleterre, etc. »</blockquote><div class="reference-citation">Lénine, « L'impôt en nature », ''oeuvres de Lénine, tome 32 décembre 1920-aout 1921'', p.378-379, 21 avril 1921, Éditions sociales, Paris, 1962.</div><blockquote>« Laissons les valets, les auxiliaires de la terreur blanche se vanter de dénier la terreur quelle qu'elle soit. Nous dirons cette vérité dure, mais indiscutable : dans les pays qui traversent une crise sans précédent, où après la guerre impérialiste de 1914-1918, les anciens rapports se sont désagrégés, la lutte des classes exacerbée (c'est le cas de tous les pays du monde), on ne saurait se passer de la terreur quoiqu'en disent les hypocrites et les amateurs de phrases. Ou bien la terreur blanche, la terreur bourgeoise formule américaine, anglaise (Irlande), italienne (fascistes), allemande, hongroise et autres, ou bien la terreur rouge, prolétarienne. Il n'y a pas de milieu ; il n'y a pas, il ne peut y avoir de "troisième" solution. »</blockquote><div class="reference-citation">Lénine, « L'impôt en nature », ''oeuvres de Lénine, tome 32 décembre 1920-aout 1921'', p.379, 21 avril 1921, Éditions sociales, Paris, 1962.</div>  
<blockquote>« Aussitôt après avoir remporté une victoire décisive, avant même la fin de la guerre, dès la prise de Rostov, nous avons renoncé aux exécutions capitales, démontrant que nous suivions comme nous l'avions promis notre propre programme […] Et je pense, je l'espère et j'en ai la conviction que le Comité exécutif central ratifiera à l'unanimité cette mesure du Conseil des Commissaires du Peuple et qu'il fera en sorte que les exécutions capitales deviennent impossibles en Russie. »</blockquote><div class="reference-citation">Lénine, « Rapport d'activité du CECR et du Conseil des Commissaires du Peuple », ''Oeuvres de Lénine tome 30'', p.338, 2 février 1920, Éditions sociales, Paris, 1964.</div>  +
<blockquote>« Quels que fussent les points faibles de la déclaration hautement idéologique mais sincère de Lénine, elle contrastait vivement avec l'absence quasi-totale de censure publique et franche par les Blancs - sans parler des propos de ceux qui se délectaient à l'idée de guérir les juifs du bolchevisme en les soumettant à "la torture par la peur". Cet écart rhétorique correspond à une divergence matérielle entre le nombre relativement faible de pogromes perpétrés par des unités de l'armée rouge et ceux que commirent les bandes de partisans et les divisions régulières des différents mouvements, dont les blancs doivent assumer l'essentiel, sinon l'intégralité, de la responsabilité. »</blockquote><div class="reference-citation">Arno J. Mayer, ''Les Furies violence, vengeance, terreur aux temps de la révolution française et de la révolution russe'', p.445, Quatrième partie La contestation du sacré chapitre XIII les risques de l'émancipation : protestants et juifs, Fayard, Paris, 2002.</div>  +
<blockquote>«  Nous ne devons pas oublier à quel ennemi nous avons à faire. Les ennemis auxquels nous avons eu affaire jusqu'à présent : Romanov, Kerensky et la bourgeoisie russe — stupide, inorganisée, inculte, qui baisait la botte de Romanov et qui se mit ensuite à fuir avec des traités secrets dans sa poche — ces ennemis représentent-ils quoi que ce soit en comparaison de cette bourgeoisie internationale qui a fait de toutes les conquêtes de l'esprit humain une arme servant à réprimer la volonté des travailleurs et qui a su adapter toute son organisation à l'extermination des hommes ? »</blockquote><div class="reference-citation">Lénine, « Discours prononcé au Soviet de Moscou des députés ouvriers, paysans et soldats le 12 mars 1918 », ''Oeuvres de Lénine, tome 27 -février-juillet 1918.'', p.169, 12-14 mars 1918, Éditions sociales, Paris, 1961 (Izvestias 14 mars 1918).</div><blockquote>« Ce n'est qu'aujourd'hui en me retournant sur le chemin parcouru et en voyant toute l'impuissance de la bourgeoisie, toute l'insignifiance des intellectuels saboteurs que je mesure l'énorme pas en avant que nous avons fait. Et pour continuer d'avancer avec succès, nous devons secouer l'ignorance et l'incurie, ce qui est beaucoup plus difficile que de renverser l'idiot Romanov ou ce benêt de Kerenski. L'Allemagne nous étrangle et le Japon nous attaque […] Nous devons maintenant payer pour tout l'héritage du tsarisme, les régimes de Nicolas et de Kerensky. Quand nous aurons vaincu la désorganisation et l'apathie, nous arriverons par un travail incessant, à la grande victoire du socialisme.  »</blockquote><div class="reference-citation">Lénine, « Discours au meeting du manège d'Alexeevski, 7 avril 1918 », ''oeuvres de Lénine tome 27 février juillet 1918'', p.232, 7 avril 1918, Éditions sociales, Paris, 1961.</div>  +
<blockquote>« Et qu’on ne vienne pas nous dire que le mot d’ordre de république ne correspond pas au stade actuel de développement politique des ouvriers et des paysans. Il y a dix ou douze ans, il n’y avait pas que « les populistes » à ne pas oser même évoquer en pensée le mot d’ordre de « A bas l’autocratie », il se trouvait même des social-démocrates, ceux que l’on nommait « économistes » pour protester contre son opportunité. Or, en 1903-1904, le mot d’ordre de « A bas l’autocratie » était passé dans la langue ! Il ne fait pas l’ombre d’un doute qu’une propagande républicaine, systématique, persévérante, trouvera maintenant en Russie le terrain le plus fertile […] Personne ne peut actuellement déterminer avec quelle rapidité croîtra la semence de la propagande républicaine, jetée en terre, là n’est pas l’essentiel ; ce dont il s’agit, c’est que les semailles soient bien faites, de manière réellement démocratique. »</blockquote><div class="reference-citation">Lénine, « A propos des mots d'ordre et de la conception du travail social-démocrate à la Douma et en dehors « "Social-Démocrate" » », ''Oeuvres de Lénine tome 17 décembre 1910 -avril 1912'', p.341-342, 8-21 décembre 1911, Éditions sociales, Paris, 1968.</div>  +
<blockquote>« Je voudrais qu’on déculpabilise l’opinion publique et qu’on arrête de penser qu’à chaque fois qu’une personne dans notre pays dit qu’il est contre le voile ou la burqa, il est islamophobe ou raciste. C’est scandaleux : c’est une manière de confisquer le débat démocratique et de restreindre la liberté d’expression. Le terrorisme intellectuel est aussi une pratique des militants islamistes qui utilisent toutes les stratégies pour culpabiliser l’opinion publique de manière à faire passer leur message. »</blockquote><div class="reference-citation">Fadela Amara, « [https://www.elle.fr/Societe/Les-enquetes/Fadela-Amara-Ni-voile-ni-burqa-950360 Ni voile ni burqa !] », ''Elle'', 04/09/2009.</div><blockquote>« Brandir l’anti-impérialisme, l’anticolonialisme, l’antiracisme, c’est évidemment une arme maniée par les islamistes à destination des milieux « de gauche » ou « progressistes » dans un but de chantage et d’intimidation. Elle y rencontre un certain écho, en particulier au sein de la mouvance altermondialiste, qu’on a vue offrir à Tariq Ramadan des tribunes lors de forums altermondialistes tels que celui de Saint-Denis ou lors du Forum social européen de Londres en octobre 2004, soutenir les manifestations en faveur du voile dans les écoles ou encore les appels des « indigènes de la République » et pour des « Assises de l’anticolonialisme post-colonial » au mois de mai. »</blockquote><div class="reference-citation">Lutte ouvrière, « [https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/communisme-et-communautarisme Communisme et communautarisme] », ''Lutte de classe'', n°89, été 2005.</div><blockquote>« On voit déjà à quoi cela aboutit, y compris au sein de la gauche et de l’extrême gauche, lorsque toute critique d’un symbole criant d’oppression comme le voile des femmes en vient à être assimilée… à du racisme ; que toute critique de la politique de l’État d’Israël ou de l’idéologie nationaliste du sionisme se retrouve assimilée… à de l’antisémitisme ! Ou encore quand on voit les islamistes et leurs amis instruire un procès en trahison contre les dirigeantes du mouvement « Ni putes ni soumises » parce que, en dénonçant les « tournantes », elles « stigmatiseraient » les garçons musulmans des banlieues – c’est-à-dire parce qu’elles brisent le consensus communautariste que visent les islamistes. »</blockquote><div class="reference-citation">Lutte ouvrière, « [https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/communisme-et-communautarisme Communisme et communautarisme] », ''Lutte de classe'', n°89, été 2005.</div>  
<blockquote>« Le lynchage de M. Michel Zecler nous prive de la logique habituelle, qui fait de la race un facteur aggravant. '''Ici la race de la victime n’est pas un facteur aggravant : elle est l’unique cause du supplice'''. Tant que l’on suppose que les policiers sont simplement victimes d’un ''« biais racial »'' qui les pousse à agir plus brutalement avec les contrevenants non blancs, on peut demeurer dans l’illusion que les mauvais comportements policiers sont réformables. Qu’il est possible de former les agents à davantage d’équité ou à une meilleure gestion des conflits. Le cas Michel Zecler fait voler ces chimères en éclats. '''La violence subie par le producteur ne répondait à aucune nécessité fonctionnelle. C’est ce qu’on appelle couramment de la violence gratuite'''. »</blockquote><div class="reference-citation">Norman AJARI, « [https://blogs.mediapart.fr/norman-ajari/blog/281120/michel-zecler-pourquoi-un-tel-lynchage Michel Zecler: pourquoi un tel lynchage?] », ''Blogs Mediapart'', 28 nov 2020.</div>  +
<blockquote>« Que demandons-nous à Danton ? Est-ce de savoir combien d’argent il a gagné au cours de sa carrière politique, et comment ? Ou quels sont les services qu’il a rendus à la Révolution ? Si l’on entend le juger sous ce dernier rapport, ce n’est pas le bilan de sa fortune qu’il y a lieu de dresser, mais celui de ses actes. Si celui-ci, en fin de compte, est en mesure d’établir que l’activité de Danton a contribué effectivement au triomphe de la Révolution, peu importe s’il a reçu de la Cour ou d'ailleurs, 30 000 livres, ou 300 000, ou même 3 millions. Par contre, s’il avait été démontré qu’il n’eût jamais touché un sol de personne, mais qu’il ne fut pas le sauveur de la France révolutionnaire à l’époque où les Allemands et les émigrés marchaient sur Paris, on aurait bien le devoir de le proclamer « grand honnête homme », mais aussi celui de le rayer définitivement du nombre des grands révolutionnaires. »</blockquote><div class="reference-citation">Gérard Walter, « répertoire analytique des personnages de la révolution francaise », ''Histoire de la révolution francaise de Michelet (2 vol )'', p.1348-1349, tome 2, La Pleiade, Paris, 1939.</div>  +
<blockquote>« Un premier arrêté qui "adopte un ton résolument martial et répressif" est pris le 21 mai par le Comité de salut public. Il ordonne le recensement de toute la population encore sur place et prend diverses dispositions pour organiser la moisson. C'est en application de cet arrêté que la commission exécutive de l'Agriculture et des Arts (les ministères ont été supprimés en début d'année) fait le 3 messidor an II/ 21 juin 1794 une " Proclamation des agents de la commission d'agriculture et des arts aux habitants du département de Vengé (ci-devant Vendée)", désormais considérés comme des Hommes égarés par certaines mesures que le gouvernement n'a point autorisées." Le texte poursuit "le moment actuel est favorable pour montrer votre repentir et obtenir grâce". »</blockquote><div class="reference-citation">Jacques Villemain, ''Génocide en Vendée 1793-1794'', p.270-271, La sortie de la politique génocidaire, Éditions du Cerf, Paris, 2020.</div>  +
<blockquote>« Octobre 1917 termina la révolution démocratique et entama la révolution socialiste. Aucune force au monde ne fera plus revenir en arrière la révolution agraire démocratique en Russie : ici, complète analogie avec la révolution jacobine. Mais la révolution kolkhozienne court encore tous les risques, et avec elle la nationalisation des moyens de production. La contre-révolution politique, même si elle s’étendait jusqu’à la dynastie des Romanov, ne pourrait pas rétablir la grande propriété foncière. Mais il suffirait de la restauration d’un bloc des mencheviks et des socialistes-révolutionnaires pour que l’édification socialiste soit supprimée d’un seul coup. »</blockquote><div class="reference-citation">Léon Trotsky, « [https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/bcs/bcs08.htm L'Etat ouvrier, Thermidor et bonapartisme] », ''Bolchevisme contre stalinisme'', 01/02/1935.</div>  +
<blockquote>« Ainsi Robespierre est tenu responsable du massacre des Vendéens. Cependant, des études historiques dignes de ce nom, notamment celles de Michelet dans sa Révolution française, tome 2, montrent la complexité de ce drame qui devrait chasser toute idée préconçue quant aux responsabilités. Dans ce mouvement d’insurrection, alors que la République était menacée par les armées prussiennes et autrichiennes, sans parler de l’Angleterre, il est prouvé historiquement, étayé par des documents authentiques que la responsabilité essentielle en incombe aux nobles, à la bourgeoisie spéculatrice et aux prêtres réfractaires qui ont sans relâche alimenté la haine et l’agitation dans cette partie de la France. Des gens comme Charette, Cathelineau ou La RocheJaquelein ont mené des actions où l’horreur le disputait à la barbarie : des Bleus jetés vivants dans des fours ou enterrés vifs, crucifiés aux portes des maisons, mutilés avant d’être égorgés ( …) Curieusement, cette terreur qui devait peu après le 9 thermidor se prolonger dans la Terreur blanche, autrement plus ravageuse que la période de la Terreur révolutionnaire, ne trouve pas d’écho d’indignation dans l’esprit des gens aujourd’hui et les cœurs si compatissants pour les malheurs vendéens se ferment avec dureté et sectarisme quand il s’agit de ceux de la République ! »</blockquote><div class="reference-citation">Dominique Mutel, « Robespierre, bourreau de la Vendée ? », ''Bulletin des Amis de Robespierre'', 13 février 2012.</div>  +
<blockquote>« La bureaucratie stalinienne, non seulement n’a rien de commun avec le marxisme, elle est encore étrangère à quelque programme, doctrine ou système que ce soit. Son idéologie est imprégnée d’un subjectivisme absolument policier, sa pratique, d’un empirisme de pure violence. Par le fond même de ses intérêts, la caste des usurpateurs est hostile à la théorie : ni à elle-même, ni à autrui, elle ne peut rendre compte de son rôle social. »</blockquote><div class="reference-citation">Léon Trotsky, « [https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/bcs/bcs05.htm Bolchevisme ou stalinisme] », ''Bolchevisme contre stalinisme'', 29 août 1937.</div>  +
<blockquote>« Notre tendance n’a jamais prétendu à l’infaillibilité. Nous ne recevons pas des vérités toutes faites sous forme de révélations, comme les pontifes ignorants du stalinisme. Nous étudions, nous discutons, nous vérifions les conclusions à la lumière de l’expérience, nous corrigeons ouvertement les erreurs commises, et nous poursuivons notre route. La conscience scientifique et la rigueur envers soi-même constituent la meilleure tradition du marxisme et du léninisme. »</blockquote><div class="reference-citation">Léon Trotsky, « [https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/bcs/bcs08.htm L'Etat ouvrier, Thermidor et bonapartisme] », ''Bolchevisme contre stalinisme'', 01/02/1935.</div><blockquote>« Je me permets de penser que les contradictions, les difficultés, les fautes et les insuffisances du régime soviétique ne me sont pas moins connues qu’à qui que ce soit. Personnellement, je ne les ai jamais dissimulées, ni en paroles ni en écrits. Je pensais et je pense que la politique révolutionnaire – à la différence de la politique conservatrice – ne peut être édifiée sur le camouflage. "Exprimer ce qui est" doit être le principe le plus élevé de l’État ouvrier. »</blockquote><div class="reference-citation">Léon Trotsky, « [https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/bcs/bcs04.htm La Révolution russe] », ''Bolchevisme contre stalinisme'', 1932.</div>  +
<blockquote>« L’effondrement de l’Union soviétique en 1991 entraîna la disparition du bloc de l’Est, mais pas de l’OTAN qui, au contraire, n’a alors cessé d’étendre son influence. En 1997, elle a intégré la Pologne, la Tchéquie et la Hongrie. La Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie ont adhéré à l’OTAN en 2004, tout comme l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, les trois États baltes qui faisaient partie de l’URSS. L’Albanie et la Croatie en sont devenues membres en 2009. »</blockquote><div class="reference-citation">Lutte ouvrière, « [https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/03/02/otan-le-bras-arme-des-etats-unis_223596.html OTAN : le bras armé des États-Unis] », ''Lutte ouvrière'', n°2796, 02/03/2022.</div><blockquote>« Symbole de cette politique expansionniste, l’OTAN, au lieu de se dissoudre comme certains dirigeants américains l’avaient promis à Gorbatchev en 1990, a entouré la Russie de bases militaires, dans les pays Baltes, en Roumanie, en Pologne. »</blockquote><div class="reference-citation">Lutte ouvrière, « [https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/03/02/la-politique-criminelle-de-poutine-chef-de-la-bureaucratie-russe-face-la-pression-de-limperialisme_223597.html La politique criminelle de Poutine, chef de la bureaucratie russe, face à la pression de l’impérialisme] », ''Lutte ouvrière'', n°2796, 02/03/2022.</div><blockquote>« L’effondrement de l’Union soviétique en 1991 entraîna la disparition du bloc de l’Est, mais pas de l’OTAN qui, au contraire, n’a alors cessé d’étendre son influence. En 1997, elle a intégré la Pologne, la Tchéquie et la Hongrie. La Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie ont adhéré à l’OTAN en 2004, tout comme l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, les trois États baltes qui faisaient partie de l’URSS. L’Albanie et la Croatie en sont devenues membres en 2009. »</blockquote><div class="reference-citation">Lutte ouvrière, « [https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/03/02/otan-le-bras-arme-des-etats-unis_223596.html OTAN : le bras armé des États-Unis] », ''Lutte ouvrière'', n°2796, 02/03/2022.</div>  
<blockquote>« Au nom de la patrie, ukrainienne ou russe, des travailleurs sont transformés en chair à canon pour que des oligarques, russes ou ukrainiens, sauvent leurs yachts et leurs milliards, pour que les actions de Thales, de Total, de tous les profiteurs de guerre continuent de grimper. »</blockquote><div class="reference-citation">Lutte ouvrière, « [https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/03/09/contre-poutine-et-contre-les-fauteurs-de-guerre-imperialistes_231316.html Contre Poutine et contre les fauteurs de guerre impérialistes] », ''Lutte ouvrière'', n°2797, 09/03/2022.</div><blockquote>« Mais nous, prolétaires ici en France, sommes aussi dans le même bateau. Le gouvernement français prétend que désormais, à cause du conflit en Ukraine, tout le monde va devoir se serrer la ceinture et que, riches et pauvres, nous serions tous concernés. C’est de la propagande pour nous mettre à la remorque des intérêts des trusts français. »</blockquote><div class="reference-citation">Lutte ouvrière, « [https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/03/16/la-guerre-en-ukraine-une-catastrophe-pour-les-peuples-des-affaires-exceptionnelles-pour-les_238627.html La guerre en Ukraine, une catastrophe pour les peuples, des affaires exceptionnelles pour les marchands de canons] », ''Lutte ouvrière'', n°2798, 16/03/2022.</div>  +

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