Le capitalisme est responsable de la misère, de la violence et de l'instabilité des pays dits du "tiers-monde"

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RésuméRésumé

La colonisation de fait ne s'est pas terminée avec la décolonisation officielle. L'ingérence et les pillages commis par l'occident envers le tiers monde continuent de perdurer, de même que le racisme contemporain est largement influencé par l'idéologie colonialiste de jadis.

CitationsCitations

« Privé de son empire colonial, l’État français a continué à intervenir militairement en Afrique, du Tchad à la Mauritanie, en passant par la Centrafrique et bien d’autres pays. Au prétexte de sauver les populations, il s’agissait toujours de garder le contrôle sur les richesses pillées par les Total et autres Bolloré. Et tant pis si cela se traduisait en interventions militaires sanglantes pour soutenir ou installer au pouvoir les pires dictateurs « amis ». Quant à l’intervention au Mali, censée protéger la population des exactions des terroristes, elle n’a abouti qu’à renforcer les djihadistes tout en confortant la domination de régimes corrompus. »

Auteur non renseigné, « Contre Poutine et contre les fauteurs de guerre impérialistes », Lutte ouvrière, 09/03/2022.

« Fatou Diome rétablit les scores en rappelant d’une part, tout le poids de la colonisation et du pillage systématique des ressources dans les disparités de richesses persistantes entre l’Europe et l’Afrique, mais également, et surtout, sur la responsabilité actuelle et continue des États européens, qui soutiennent les régimes corrompus, qui nuisent au développement des pays africains . »

Clemence Bodoc, « L’immigration, parlons-en ! — Le coup de gueule de Fatou Diome », Madmoizelle.com, 28 avr 2015.

« Depuis des décennies, l’espace géographique de l’Amérique latine connaît de forts bouleversements sur le plan économique, politique et social en rapport avec son rôle dans la mondialisation. Ses veines encore écarlates, autels d’un passé douloureux et réceptacle des différentes évolutions du sous-continent, n’ont pas fini de cicatriser. Elles sont les témoins d’un passé complexe, douloureux, fait de terre, de sueur, de sang et de corruption. Un passé biaisé par les différentes colonisations extérieures ainsi que par une haute bourgeoisie locale et ancienne qui maintient par tous les moyens ses privilèges, ses influences sur le reste d’une population elle-même divisée par la pauvreté, la violence et le racisme envers les peuples autochtones. »

Victoria Berni, « Comment l’histoire de l’Amérique latine a été confisquée », Mr Mondialisation, 20 septembre 2023.

« En 1960, le Congo a obtenu son indépendance, mais le pillage économique du pays n’a pas cessé. C’est ce qu’on appelle le néocolonialisme. Cela signifie que le pillage économique des pays en développement continue, mais sous une nouvelle forme, adaptée à notre époque. Les multinationales jouent aux cowboys dans le Far West. Elles ne paient pour ainsi dire pas d’impôts, elles manipulent les prix des matières premières pour maximiser leurs profits, influencent la politique intérieure, etc. Selon Sally N’dongo, expert du néocolonialisme, le système actuel est même préférable aux yeux des multinationales occidentales : leurs profits peuvent être maintenus, mais la responsabilité de la sécurité, de l’infrastructure, de l’enseignement, qui incombait autrefois au pouvoir colonial, peut maintenant reposer sur l’État « indépendant ». »

Auteur non renseigné, « Pourquoi s’en prend-on à Léopold II ? », Parti du Travail de Belgique, 12 juin 2020.

« Le cynisme avec lequel, au milieu du XIXe siècle, il y a cent cinquante ans, les puissances comme la France ou l’Angleterre présentaient leurs guerres de conquêtes coloniales comme inspirées par une volonté « civilisatrice » s’est révélé pour ce qu’il était : un mensonge grossier. Aujourd’hui encore, la situation des populations ex-colonisées ne s’est pas améliorée, elle s’est même aggravée car, au moins, elles avaient, avant la colonisation, une économie de subsistance qu’elles n’ont plus aujourd’hui, forcées qu’elles sont de produire du cacao, des arachides, du coton ou toute autre chose d’exportable pour alimenter le marché mondial, en échange de l’enrichissement d’une mince couche de parasites capitalistes, sous la protection militaire des ex-colonisateurs. »

Arlette Laguiller, Mon communisme, Plon, 2002.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

  • Argument pourLe capitalisme s'est construit sur l'esclavage et le pillage

Arguments contreObjections

Débats parentsDébats parents