L'antimondialisme de l'extrême-droite est une imposture
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Cet argument est utilisé dans les débats Le capitalisme doit-il être renversé ?, Le néolibéralisme doit-il s'effondrer ?, Faut-il accepter l'immigration ?, Le Rassemblement national est-il un parti fasciste ?, Le communisme a-t-il encore un avenir ?, Etre de gauche, est-ce nécessairement être favorable à l'immigration de masse ?, La France est-elle un pays raciste ?, Faut-il débattre avec l'ennemi ?, Éric Zemmour est-il fasciste ?, Pour ou contre le wokisme ? et Le Rassemblement national est-il un parti d'extrême-droite ?.
Cet argument est un argument « pour » dans le débat Le Rassemblement national est-il un parti d'extrême-droite ?.
Cet argument est une justification de Le monde capitaliste est vu comme un contre-modèle et Présenter l'ultradroite comme anticapitaliste et antimondialiste est une imposture.
Cet argument est une objection à Le capitalisme amène à la mondialisation qui favorise la paix et l'unification planétaire et Les populistes s'opposent à la mondialisation libérale, ce qui est légitime.
Mots-clés : aucun
Résumé
L'extrême-droite gagne des voix en adoptant une posture antimondialiste, le paradoxe étant qu'elle tire elle-même un large profit de la mondialisation, puisque les extrêmes-droites de tous les pays s'inspirent et s'assistent mutuellement, créant ainsi un très puissant réseau d'influence à l'échelle mondiale.
Citations
« Dans un contexte de mondialisation et de montée des inégalités, l'extrême droite s'impose plus que jamais comme principale force de contestation du consensus idéologique imposé par le modèle social ultralibéral. »
Jean-Yves Camus, « La montée de l'extrême droite en Europe », Encyclopaedia Universalis, 2003.
« Un anticapitalisme de façade était déjà l'un des arguments démagogiques du fascisme. »
Alain Bihr, Le spectre de l'extrême droite. Les français dans le miroir du front national, p.159, Éditions de l'Atelier, 1998.