Violence policières et contrôles "au faciès"

De Wikidébats, l'encyclopédie des débats et des arguments « pour » et « contre »
Aller à la navigation Aller à la recherche
Mots-clés : aucun[ modifier ].

RésuméRésumé

CitationsCitations

« 49 %. C’est la part de personnes noires et métisses d’ascendance noire à avoir été déjà contrôlées au moins une fois par la police. Un chiffre deux fois plus élevé que pour la population française dans son ensemble (23 %). »

« Depuis des années, nous alertons sur les cas d’usage illégal de la force par les forces de l’ordre en France et les difficultés pour les victimes d’accéder à la justice. Aujourd’hui, il est urgent que les autorités françaises réagissent.

Mauvais traitements et torture, décès pendant des interpellations, répression violente pendant des manifestations, contrôles à caractère discriminatoire et propos racistes, les dérives des forces de l’ordre en France sont nombreuses. Que ce soit dans le cadre de contrôles, d’interpellations ou de manifestations, nous dénonçons l’usage non nécessaire ou excessif de la force contre la population, notamment contre les minorités.

Depuis plus de 15 ans, nous enquêtons sur ces pratiques policières abusives ou illégales. La plupart de nos recommandations n’ont pas été écoutées. La France doit respecter ses engagements internationaux en prenant des mesures pour empêcher que des actes de torture et des traitements cruels, inhumains ou dégradants soient commis par sa police.

Nous appelons à des réformes transparentes et systémiques des pratiques policières, et à la mise en place d’un organe d’enquête indépendant et impartial sur les allégations de violences policières et de discriminations. »

Auteur non renseigné, « Violences policières en France », Amnesty.fr.

« Un article paru ces derniers jours sur le site mars-infos.org replace le meurtre de Zineb dans toutes ses dimensions, rappelant les exactions du pouvoir et de sa police à Marseille comme au-delà, et appelle à un week-end de rencontres et d’actions pour ne pas oublier et « poursuivre la lutte contre les crimes et l’oppression policière dans les quartiers, en manif, dans nos vies ».

Les collectifs « vérité et justice » créés suite aux incessantes bavures policières continuent à se faire connaître et à se rencontrer, et mènent de plus en plus souvent des actions communes. Les personnes ciblées par l’arbitraire (anti-)terroriste et leurs soutiens se rencontrent elles aussi, comme l’ont proposé les comités 812 et le comité 15 juin ainsi que le comité de soutien aux inculpés de Bure. Les personnes « mutilées pour l’exemple » et leurs soutiens, dans leur lutte contre l’armement et l’impunité policières, continuent elles aussi à se faire connaître et à se rencontrer.

De tous ces espaces, de toutes ces rencontres, les liens se tissent, les histoires se racontent et se partagent, et quelque chose doit enfin émerger qui permette de contrer la violence répressive, et surtout, au-delà d’elle, celle « qui fonde toutes les autres ».

Le monde se referme. Ne faisons plus profil bas. »

Le comité 15 juin, « Zineb, on n’oublie pas. La riposte est la seule voie ! », La Bogue, 4 décembre 2021.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

  • Argument pourUsage disproportionné de la force
  • Argument pourAgressions racistes gratuites
  • Argument pourComplicité active de l'IGPN
  • Argument pourPersonnes condamnées sur base de déclarations mensongères de la police
  • Argument pourLa police assume mener une persécution idéologiquement orientée
  • Argument pourÀ acte et circonstances égales, une dondamnation judiciaire sera plus sévère si la personne est racisée
  • Argument pourLe racisme de la police est dénoncé par des gens qui sont eux-même des (ex-)policiers
  • Argument pourHarcèlement policier dans les banlieues
  • Argument pourÉchange de propos racistes en off
  • Argument pourContrôle au faciès

Arguments contreObjections

  • Argument contreLa police est elle-même métissée, elle ne peut pas être structurellement raciste
  • Argument contreIl existe des faits racistes commis par des policiers, mais on ne peut pas incriminer la police en général pour ces dérives ultra-minoritaires
  • Argument contreBeaucoup de délinquants sont des hommes jeunes des quartiers populaires, c'est un effet de la composition de ces quartiers que la police contrôle des racisés
  • Argument contreLes affaires de violences policières sont controversées, le public y voit du "racisme" et souvent à la fin la Justice exonère les policiers
  • Argument contreIl circule des "fake news" sur le nombre des victimes de violences policières
  • Argument contreLes violences policières restent heureusement rares par rapport à ce que la police subit comme pression voire attaques notamment dans des quartiers populaires

Débats parentsDébats parents