Les systèmes démocratiques s'autodétruisent en situation de crise
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Cet argument est utilisé dans les débats La liberté d'expression doit-elle être limitée ?, Le communisme a-t-il encore un avenir ?, La violence est-elle nécessaire aux progrès socio-politiques ?, Le néolibéralisme doit-il s'effondrer ?, Pour ou contre le wokisme ?, Le capitalisme peut-il être réformé ?, La lutte contre le wokisme est-elle le paravent de l'extrême-droite ?, Le marxisme est-il un totalitarisme ?, Le contrôle de constitutionnalité est-il anti-démocratique ? et La démocratie est-elle le meilleur des régimes ?.
Cet argument est un argument « contre » dans le débat La démocratie est-elle le meilleur des régimes ?.
Cet argument est une justification de Le contrôle de constitutionnalité est un garde-fous contre les failles de la démocratie.Cet argument est une objection à Le besoin de violence pour avancer socialement n'est que le signe d'une démocratie qui doit être perfectionnée par des débats méthodiques et des référendums.
Résumé[ modifier ]
Citations[ modifier ]
« Le fascisme n'est pas le contraire de la démocratie mais son évolution par temps de crise. »
« L’une des grandes fragilités [du] régime [démocratique], c’est donc que tout le monde y a le droit à la libre parole, y compris ceux qui veulent le détruire. »
« Toutes les sociétés humaines présentent une structure hiérarchique, même si le degré de hiérarchisation est variable. Mais la tendance observée ces dernières années résulterait aussi des bouleversements de la période actuelle, qui est particulièrement à risque. Elle s’inscrit en effet sur fond de crise écologique, qui se traduit par une augmentation des catastrophes naturelles, une insécurité alimentaire, une augmentation des inégalités et des migrations forcées. À cette dégradation de fond se superpose une succession de crises économiques, sociales et sanitaires, avec en point d’orgue la pandémie de Covid-19. Et tout indique que dans un tel contexte, notre inclination à la hiérarchie, à la dominance et à l’obéissance se renforce, une réaction psychologique susceptible de favoriser l’autoritarisme. »
« Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n'est pas pour prendre de ses nouvelles. »
« N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise économique, politique ou religieuse pour que vos droits soient remis en question. Ces droits ne seront jamais acquis, vous devrez rester vigilantes votre vie durant. »
Références[ modifier ]
- Noir Jaune Blues, cinq ans après : un Belge sur deux souhaite une gouvernance autoritaire, Alain Lechien, rtbf.be, 23 janv. 2023.
- Les crises nous rendent-elles plus autoritaires ?, Hacking Social
Justifications[ modifier ]
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En temps de crise, l'opinion publique est souvent très demandeuse de mesures représentant pourtant un péril mortel pour la démocratie
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En temps de crise, ce sont les politicien démagogues, cyniques et populistes qui gagnent, et rarement les plus compétents ou les plus sages
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Il suffit aux fascistes de profiter des failles de la démocratie pour prendre le pouvoir sans éveiller les soupçons
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Les risques de dérive populiste étaient connus des pères fondateurs de la démocratie
Objections[ modifier ]
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Ils se reconstruisent ensuite
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La crise est presque toujours là depuis 40 ans, le démocraties occidentales ne se sont pas "autodétruites"
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La démocratie représentative cadrée par l'Etat de droit comporte assez de garde-fous pour éviter les pires dérives
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Le risque "d'autodestruction des démocraties" est brandi pour imposer des mesures liberticides
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Il est paradoxal de vouloir limiter la démocratie pour protéger la démocratie