La bourgeoisie aujourd'hui au pouvoir a elle-même pris le pouvoir par des révolutions violentes
Cet argument est utilisé dans les débats La liberté d'expression doit-elle être limitée ?, Le communisme a-t-il encore un avenir ?, Le marxisme est-il intolérant et totalitaire par nature ?, La violence est-elle nécessaire aux progrès socio-politiques ?, Le néolibéralisme doit-il s'effondrer ?, Pour ou contre le wokisme ?, Le capitalisme doit-il être réformé ? et Le capitalisme peut-il être réformé ?.
Cet argument est une justification de La violence est le fait des dominants.
Résumé
Citations
« Beaucoup de pays ont connu des révolutions ou des périodes révolutionnaires au cours desquelles les opprimés tentaient de se libérer. Les nations capitalistes modernes sont elles-mêmes nées de révolutions, au cours desquelles la nouvelle classe bourgeoise renversa, dans la violence, l’ancienne classe privilégiée. L’Angleterre connut une révolution dans les années 1640, pendant laquelle, déjà, les insurgés coupèrent la tête d’un roi. La Révolution française, un siècle et demi plus tard, porta la bourgeoisie au pouvoir. Si, aujourd’hui, les riches bourgeois vilipendent toute idée de révolution, ou la ravalent au rang des utopies dangereuses, ce n’était pas le cas en 1789, où cette même classe bourgeoise profita de la révolte des sans-culottes pour balayer les privilèges de la noblesse et du clergé et finalement renverser l’édifice royal. Le nouvel État fut fondé, non plus sur les privilèges de la naissance, mais sur le droit de propriété et la loi du profit. »
