Le capitalisme s'est construit sur le sang et la sueur de millions d'Africains faits esclaves
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Cet argument est utilisé dans les débats L'Europe occidentale est-elle en déclin ?, Le communisme a-t-il encore un avenir ?, Etre de gauche, est-ce nécessairement être favorable à l'immigration de masse ?, La France est-elle un pays raciste ?, Les pays de l'OTAN doivent-ils sanctionner la Russie pour son invasion de l'Ukraine ?, Le capitalisme doit-il être renversé ?, Le capitalisme doit-il être réformé ?, Le capitalisme peut-il être réformé ? et Faut-il accepter l'immigration ?.
Cet argument est une justification de Le capitalisme s'est construit sur l'esclavage, le travail des enfants, le vol et le pillage.
Résumé
Citations
« Je me souviens d’un discours de Nicolas Sarkozy, expliquant sans honte en 2007 à Dakar : « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. » Mais c’est tout le contraire. Le drame de l’Afrique est justement d’avoir été au cœur de l’histoire du capitalisme. Entre dix et quatorze millions d’Africains furent déportés vers les Amériques, du 17e au 19e siècle, et réduits en esclavage sur les plantations des colons et des nouvelles classes dirigeantes d’origine européenne. C’est leur sueur et leur sang qui permirent à quelques dynasties bourgeoises d’édifier des fortunes énormes en Europe ou en Amérique, rendant possible la révolution industrielle qui suivit. »
Nathalie Arthaud, Communiste, révolutionnaire, internationaliste !, Les bons caractères, 2022.