La violence est un mal nécessaire aux avancées sociales
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Cet argument est utilisé dans les débats Le marxisme est-il intolérant et totalitaire par nature ?, Le communisme a-t-il encore un avenir ?, Le néolibéralisme doit-il s'effondrer ?, La liberté d'expression doit-elle être limitée ?, Pour ou contre le wokisme ?, Le capitalisme peut-il être réformé ? et La violence est-elle nécessaire aux progrès socio-politiques ?.
Cet argument est un argument « pour » dans le débat La violence est-elle nécessaire aux progrès socio-politiques ?.
Cet argument est une objection à Certains marxistes contemporains continuent à prôner la violence révolutionnaire, Des changements graduels et non violents sont possibles, Il existe une large gamme de moyens de lutte non violents, Il faut limiter la liberté d'expression pour lutter contre les manifestations risquant de troubler l'ordre public, Le communisme attaque tous les possédants de façon violente, déjà en paroles puis en actes, Le communisme utilise la violence pour atteindre ses objectifs, Le communisme veut imposer par la force révolutionnaire ses idéaux, Le problème, c'est que le communisme implique toujours la violence, Les wokes utilisent la menace, l'intimidation et tentent de tuer socialement leurs contradicteurs, Marx prône la révolution violente et Toute l'histoire des acquis sociaux correspond à des réformes du capitalisme.
Résumé
S'en remettre à l'opinion de la majorité de la population n'est pas toujours l'option la plus éthique. Si la majorité de la population est favorable à un système politique criminel et responsable de la mort de millions de personnes innocentes dont la seule faute est d'appartenir à un groupe désigné comme bouc émissaire, ça devient même carrément immoral de respecter la démocratie. Dans de telles circonstances, peut-on vraiment les blâmer de vouloir imposer un système politique où elles n'ont pas à craindre de se faire tuer à tous les coins de rues, voire de se faire traiter comme une sous-humanité ? De même qu'il n'y a pas d'exemple historique où des droits ont été obtenus sans violence, et où les moyens pacifiques se sont terminés dans un bain de sang orchestré par les dominants (cf. le Bloody Sunday).
Citations
« La violence féministe souffre elle-même d’un double préjugé. Les opposants aux mouvements féministes y voient une « hystérisation » et un moyen illégitime de parvenir à leurs fins. Leur raisonnement repose sur une prémisse simple – simpliste, en réalité — mais malhonnête : un mouvement politique qui use de la violence ne pourrait être porteur d’un progrès social. Faut-il rappeler le nombre de changements politiques obtenus au prix de l’intimidation, si ce n’est du sang ? »
Sophie Bernard, « Oui, le féminisme peut être violent : il l’a déjà été, mais vous l’ignoriez peut-être », Madmoizelle.com, 11 mar 2021.
« L'histoire n'a trouvé jusqu'ici d'autres moyens de faire avancer l'humanité qu'en opposant chaque fois à la violence des classes condamnées la violence révolutionnaire de la classe progressiste. »
Léon Trotsky, Terrorisme et communisme, 2e préface à l'édition anglaise, 10/01/1935.
Références
- Peter Gelderloos, Comment la non-violence protège l’État : Essai sur l’inefficacité des mouvements sociaux, Éditions Libres, 2018.