La gauche au pouvoir a toujours été complice des lois anti-immigration
Résumé
Citations
« Entre 1986 et 1988, Charles Pasqua ministre de Jacques Chirac s'était illustré avec ses « charters » pour expulser des immigrés sans papiers. La gauche au pouvoir poursuivit cette politique. Malgré quelques gestes, comme la régularisation de 110 000 sans papiers entre 1981 et 1983, puis de 90 000 sous le gouvernement Jospin à partir de 1997, le parti socialiste n'a abrogé aucune loi répressive. En juillet 1984, sous Mitterrand, une loi confirmait l'arrêt de l'immigration économique et insistait, déjà, sur la nécessaire « intégration » des immigrés et de leurs familles. Une obsession d'autant plus choquante qu'au même moment, la jeunesse des banlieues, immigrée ou pas, était plongée dans le chômage. »
« Hollande au pouvoir n'a changé aucune loi et il a mis en œuvre celles votées par la droite. Il a exclu avant même son élection toute régularisation collective, même minimale. […] Quant à la promesse, faite régulièrement depuis 30 ans par le parti socialiste dans l'opposition, de donner le droit de vote aux étrangers installés sur le territoire, Hollande s'est empressé de l'oublier à son tour. […] Quant à son ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, il ne rate pas une occasion de se montrer aussi « ferme » avec les immigrants que ses concurrents de droite. Il alimente les préjugés xénophobes contre les Roms de Roumanie ou de Bulgarie, accusés « de ne pas vouloir s'intégrer en France » et qui auraient « vocation à retourner dans leur pays ». Comme si un être humain avait « vocation » à rester toute sa vie dans le même pays, surtout quand il y subit brimades et discriminations de toutes sortes ! »