Il y a aussi une tendance à gauche contre l'immigration

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Argument contreCet argument est un argument « contre » dans le débat Etre de gauche, est-ce nécessairement être favorable à l'immigration de masse ?.
Mots-clés : aucun[ modifier ].

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« Au début des années 1920 la CGT obtient un droit de regard pour empêcher la concurrence étrangère sur le marché du travail. En 1931, la SFIO propose une loi visant à protéger la main-d’œuvre française, la plupart des articles restreignant l’action des employeurs. En 1948, la CGT constate que les employeurs embauchent de plus en plus de travailleurs clandestins. Craignant la division des travailleurs et l’exploitation des immigrés, elle demande l’arrêt de l’immigration[3]. Celle-ci est la conséquence de la politique du gouvernement de Robert Schumann (24 novembre 1947 – 19 juillet 1948), homme de droite et un des pères fondateurs de la construction européenne, qui, par la circulaire du 12 décembre 1947 ouvre la frontière aux italiens pour les envoyer travailler dans les mines et accepte sans sourciller de faire travailler là où l’on manquait de main d’oeuvre des personnes en situation irrégulières. De 1948 à 1961 la CGT demande systématiquement de restreindre l’immigration. En 1958 la CGT, face à l’augmentation des travailleurs, demande le contrôle syndical et sa réintégration à l’ONI. En 1963 la CGT soutient le principe d’une immigration contrôlée, le PCF plaide aussi pour un contrôle de l’immigration et la fermeture des frontières aux travailleurs étrangers. En 1966 des sénateurs communistes font une proposition de loi au sujet de l’immigration en se déclarant hostiles à la liberté de circulation des travailleurs dans la CEE, et montrent leur inquiétude concernant l’ampleur de l’immigration clandestine. Ils réaffirment le rôle de l’ONI comme seul organisme compétent pour introduire de nouveaux travailleurs étrangers. En 1973, la CGT, le PCF et FO déclarent qu’un million sept cent mille travailleurs étrangers ” ne devrait désormais et en aucun cas être dépassé[4]. Georges Marchais, lors du discours du 21 février 1981 déclarait : « il est inadmissible de laisser de nouveaux travailleurs immigrés en France, alors que notre pays compte près de deux millions de chômeurs français et immigrés ». Pourtant, bien évidemment, le mouvement ouvrier n’a pas toujours été hostile vis-à-vis du fait migratoire »

Auteur non renseigné, « Immigration et patronat, une histoire de la politique française », Le Monde moderne, 1/07/2021.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

  • Argument pourL'idéal de la gauche, c'est que les gens n'aient pas besoin de migrer

Arguments contreObjections

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