En matière culturelle et linguistique Staline suivait Lénine

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Lénine est-il le précurseur de Staline ?.
Mots-clés : aucun[ modifier ].

RésuméRésumé

CitationsCitations

« Beaucoup de peuples de l'Asie soviétique (par exemple les Yakouts etc) n'ont reçu de caractères écrits pour leur langue que sous le régime soviétique. En 1914, sur tout l'immense territoire de la Russie d'Asie ne se trouvaient que trois établissements d'enseignement supérieur. En 1949, cent-vingt sept établissements de cette catégorie (dont six universités) fonctionnaient en Asie soviétique. Un grand nombre d'établissements de recherches scientifiques onté également été créés : deux Académies des Sciences (dans les républiques Ouzbek et Kazakh) ; des succursales de l'Académie des Sciences de l'U.R.S.S. dans les républiques kirghize, tadjik et tourkmène, ainsi qu'à Vladivostok, Irkoutsk et Novosibirsk. De nombreux cadres intellectuels ont été créés dans tous ces pays. »

Michel Gordey, Visa pour Moscou, p.425, Chapitre XXXIX Tiflis et la politique des nationalités, Gallimard, Paris, 1951.

« C'est à bon escient que je cite l'article très officiel de l 'Encyclopédie soviétique. On peut se méfier de son style un peu dogmatique ou ne pas ajouter foi à toutes ses statistiques. Il me semble cependant que l'ampleur du phénomène proprement "civilisateur" qui s'accomplit depuis trente ans dans les immenses étendues asiatiques de l'Union Soviétique doit être à la fois signalée et méditée. Qu'on le veuille ou non, nous assistons là à la naissance d'un monde entièrement nouveau. Certes, le moule est bolchevik, stalinien, intégralement conforme à la ligne et aux doctrines dictées de Moscou. Mais c'est aussi un résultat, une conséquence de la "politique des nationalités" que Staline, le Georgien, l'ancien étudiant du séminaire de Tiflis, développa dès avant la Révolution. Staline -Djougachvili fut aussi, ne l'oublions pas, le premier commissaire aux nationalités du gouvernement bolchevik de Lénine. »

Michel Gordey, Visa pour Moscou, p.426-427, Chapitre XXXIX Tiflis et la politique des nationalités, Gallimard, Paris, 1951.

« « Nul système politique ne s'est, au XXème siècle, davantage penché sur le système des langues parlées par ses administrés que le système soviétique. La politique linguistique est sans aucun doute l'aspect le plus original de l'action menée par le pouvoir en matière nationale. C'est aussi, cela est certain, sa plus parfaite réussite. Même si cette réussite n'est pas exempte d'ambiguïtés. » »

Hélène Carrère d'Encausse, L'Empire éclaté : la révolte des nations en U.R.S.S, p.169, Chapitre V Les langues en URSS : instruments d'intégration ou de consolidation des nations ?, Flammarion, Paris, 1978.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

  • Argument pourDurant tout le XXème siècle le système soviétique a mené une politique d'émancipation linguistique des populations de l'ex-Empire russe

Arguments contreObjections

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