De nombreux membres du parti commettent des "dérapages" sans pour autant être exclus
Résumé
Citations
« Alors que d’autres partis n’hésitent pas à retirer sa candidature à Sara Zemmahi simplement parce qu’elle porte un voile sur un support de campagne, on dirait que le RN, lui, n’est pas très prompt à faire le ménage chez lui.
On pourrait se dire que [certains de ses] posts [et] extraits d’interviews parfois vieux de presque dix ans dans le cas de Sophie Robert, sont des casseroles. Des « dérapages », comme on dit souvent dans les médias. Mais c’est aussi une bonne piqûre de rappel, pour celles et ceux qui pensent qu’une femme à la tête d’un parti, même d’extrême droite, c’est une garantie de conserver des acquis en matière de droits des femmes et des minorités.
Tout cela ne fait que confirmer que la stratégie de dédiabolisation du RN a fonctionné dans les urnes, mais a ses limites dans les faits.
Avoir des femmes en son sein ne fait pas du RN un parti respectable. Il aura beau respecter la parité sur les listes électorales (difficile de faire autrement, puisque c’est une exigence inscrite dans la loi du 6 juin 2000), il restera un parti intrinsèquement dangereux, qui brasse des idées sexistes, racistes et homophobes et attire des personnes qui y adhèrent. »