Dans les démocraties avancées, la violence est contre-productive
Résumé
Les avancées par la violence concernent des stades politiques très différents de celui auquel les pays démocratiques avancés sont rendus. Actuellement, dans des pays comme la France, l'usage de la violence constitue une simple régression politique et est souvent contre-productive.
Citations
« Ces gens-là, disons-le sans détour, avant d’être des ennemis (illusoires) de l’Etat, sont d’abord des ennemis réels du mouvement social. Ces violences débiles, qu’elles prennent la forme de destructions ou d’attaques contre la police, contribuent à faire oublier l’essentiel de ce qui est dénoncé, à savoir les violences policières systémiques, récurrentes et institutionnalisées. Il suffit d’écouter les grands médias pour se rendre compte que le spectacle de la violence prime encore une fois sur le contenu des revendications. Le premier résultat significatif de ce détournement de l’objectif de la manifestation par la violence est qu’il y avait moins de manifestants à Paris samedi que la semaine dernière. Contrairement à ses protagonistes qui la légitiment, la violence, non seulement n’effraie pas le pouvoir, mais elle contribue à réduire considérablement le nombre de manifestants qui ne se retrouvent pas dans ses méthodes et qui craignent, à juste titre, la répression policière aveugle. Et surtout, elle effraie l’opinion publique qui devient ainsi davantage sensible et réceptive aux discours répressifs du pouvoir. Ce qui est le contraire de l’objectif recherché. »
Références
Sous-arguments
Contre-arguments