Vaccins : Les autorités nous manipulent
Résumé
Citations
« Et puis, il y aura bien sûr le débat public. Forte de son expérience, résolue à contribuer à la
politique de prévention tout en ciblant le gain en compétence des populations dans la perspective de réduire les inégalités de santé, la CNS a décidé de s’emparer d’un sujet capital, la vaccination. Elle le mettra en discussion afin que soit rénovée la politique en la matière. Elle ne peut que souhaiter que ce débat public, voulu à la fois par notre instance et par Marisol Touraine, lui soit effectivement confié. En effet, l’organisation du débat sur la vaccination par nos soins serait en cohérence avec nos missions et les priorités affichées en faveur de la démocratie en santé, tant dans la stratégie nationale de santé que dans le projet de loi de modernisation de notre système de santé. Nul ne doute que la CNS est en mesure de respecter des critères d’impartialité et de transparence très stricts (gages d’un véritable débat
public), permettant à chacun de s’exprimer quelle que soit son opinion sur la vaccination. »
« Quelques idées préconçues tenaces et savamment entretenues participent de notre acquiescement au paradigme vaccinal. Parmi elles, certaines véhiculent encore la croyance que la variole a été éradiquée par la vaccination. La lecture des documents d'époque nous montre au contraire que cette stratégie n'a pas fonctionné et ce sont les méthodes de contrôle et d'endiguement qui ont permis d'y mettre fin. De même, il est communément accepté que c'est le vaccin qui a permis de faire chuter le taux de mortalité des autres maladies infectieuses au cours du XXe siècle. Non seulement le vaccin est souvent arrivé bien après le commencement du déclin, mais l'étude de l'incidence de la scarlatine, pour laquelle il n'a jamais existé de vaccin, nous présente un profil tout à fait similaire à celui des maladies qu'on appelle "évitables par vaccination". L'autorité et la crédibilité dont jouissent les grands organismes internationaux de santé, les institutions publiques ou certains prix prestigieux leur confèrent à notre égard un pouvoir de persuasion supérieur à celui qu'ils méritent au final.
Bercés depuis l'enfance dans la douce idée que notre monde libre nous préserve des idéologies, dogmes, obscurantismes d'autres lieux ou d'autres temps, nous songeons volontiers qu'il est de juste raison de placer notre confiance dans les institutions ou les organismes de ce monde, qu'on appelle communauté internationale – bien qu'ils ne représentent que le plus fort, à savoir le monde occidental. Cette foi est plus tangible encore dans le domaine scientifique, qui nous paraît hors de questionnement car rationnel et dénué d'idées préconçues. Ainsi, la plus haute distinction qu'est un prix Nobel ne pourra à notre sens qu'être attribuée à une personne qui aura fait avancer le monde dans le bon sens. Sans faire la liste des prix Nobel de la Paix qui relève de plus en plus manifestement de l'idéologie politique (Obama, Carter, Al Gore, le GIEC, l'Union Européenne, Wiesel, la lutte contre les armes chimiques pendant la guerre en Syrie), les prix Nobel de sciences ont eux aussi leur part de subjectivité voire d'ombre. Nous avons mis en avant pour le sujet qui nous intéresse la nomination de Harald zur Hausen au prix Nobel de Médecine 2008 "pour sa découverte des papillomavirus humains causant le cancer du col de l'utérus". Sachant que cette distinction se fait souvent attendre 25 ans, elle tomba à point nommé, juste un an après la sortie en Europe des vaccins associés à ce virus. Pour rappel des conflits d'intérêt entourant cette élection, nous renvoyons le lecteur à la vaccination VPH (voir Chapitre Gardasil).
Que devait-on alors conclure quand le Gardasil obtint le prix Galien en France en 2007 ? Pour le blogue de Skyrock, radio financée par la publicité comme ils le précisent eux-mêmes et très audible chez les jeunes, c'est un gage évident d'utilité : "Ce dernier est un prix indépendant, il n'existe donc dans cette nomination aucun enjeu éco-politique". D'ailleurs, la polémique est à leurs yeux "due au fait que ces vaccins n'ont pas été déclarés obligatoires par le Ministère de la Santé". Si nous pensons avoir mis eu lumière l'erreur que constitue la vaccination au Gardasil, on peut de surcroît se rappeler qu'en 2000, le lauréat s'appelait Vioxx. Pourtant les membres de ce prix figurent parmi les plus éminents scientifiques et spécialistes mondiaux : "Si le prestige du prix Galien s'est accru au fil des ans, c'est grâce aux membres des différents jurys qui comptent, non seulement, huit prix Nobel mais les plus éminents experts et spécialistes en pharmacologie, thérapeutique, pharmacie, médecine, clinique, biochimie et toxicologie. Ils ont su, par leur choix de lauréats refléter fidèlement le mouvement thérapeutique en France depuis plus d'un quart de siècle et mettre en valeur les médicaments et les équipes les plus performants". Se pourrait-il que le comité d'experts ait jugé trop vite ou ait été abusé ? C'est possible. Mais toujours est-il qu'attendre prudemment quelques mois la conclusion de certaines études avant de vanter un tel produit aurait pu permettre de ne pas amplifier les proportions de ce scandale sanitaire. Comme le montre une étude sur le Vioxx parue en 2009 dans Archives of Internal Medicine, "les analyses de tous les [30] essais randomisés et contrôlés par placebo [sur un total de 20.132 sujets] démontrent une tendance vers une risque cardiovasculaire accru du rofecoxib comparé au placebo dès décembre 2000", et il ne fallait attendre que juin 2001 pour que la comparaison devienne significative, soit "près de 3 ans et demi avant le retrait par [Merck]". Le site de la FDA qui retrace la chronologie précise même qu'en mars 2000, "des informations préliminaires concernant un déséquilibre d'épisodes cardiovasculaires thrombotiques sérieux [ont] été soumises à l'encontre [du médicament en investigation]". Plusieurs études évaluent que le risque d'infarctus doublait, et la Food and Drug Administration états-unienne, l'équivalent de notre Agence Française de Sécurité Sanitaire, décide après consultation d'un comité d'experts de le retirer du marché. Elle avait pourtant autorisé en 1999 sa mise sur le marché en 6 mois, alors que cet anti-inflammatoire et analgésique n'était destiné qu'à lutter contre l'arthrose et la douleur aiguë, donc sans risque de pandémie ou de mort imminente. On peut se demander comment Merck a sélectionné ses "60 études" incluant 5.000 personnes exposées à cette substance pour qu'aucune d'entre elles ne détecte une augmentation de 130 % des insuffisances cardiaques. Aux États-Unis, 27.000 victimes plaignantes ont été indemnisées en 2007 à hauteur de 4,85 milliards de dollars selon la revue Nature. En France, il n'a été apparemment fait état d'aucune victime du Vioxx, malgré une large diffusion du médicament. Cette affaire jette en quelque sorte le discrédit à la fois sur les distinctions honorifiques, les institutions de santé publique et les études scientifiques. Ainsi que sur l'arbitrage des sociétés pharmaceutiques quand il s'agit de choisir entre leurs revenus et la vie des personnes.
En ce qui concerne certaines institutions comme l'OMS et les CDC, leur autorité leur confère immédiatement une crédibilité indiscutable. Pourtant nous avons vu qu'elles se rangeaient systématiquement du côté des thèses pro-vaccinales. Comme dans beaucoup d'institutions publiques ou dans certaines professions, cela peut s'expliquer soit par une idéologie de base commune, soit par un recrutement ou une cooptation orientée, soit par une pression consciente ou inconsciente à se ranger derrière son employeur, soit enfin par des conflits d'intérêt prégnants. Sans juger de ce qui est la cause et ce qui est la conséquence, signalons à nouveau (voir Chapitre Autisme, mercure et vaccins) que Mme Julie Gerberding a rejoint le CDC en 1998, puis en fut présidente jusqu'à son départ forcé par l'administration Obama en 2009. Elle a ensuite été recrutée par Merck en tant que chef de la division vaccin.
Pareillement, on imaginerait mal en France un avis du ministère ou de l'InVS qui se permettrait une critique argumentée mais frontale de la politique vaccinale nationale. Ce serait aussi inattendu qu'entendre le ministère de l'Industrie dire que les voitures faites en France sont de mauvaise qualité. Avec pareil constat, à qui doit-on accorder sa confiance ? Aux médias, aux institutions, à Internet, à ce présent billet ? Malheureusement, à personne a priori, tant que des arguments et des gages de crédibilité, confirmés par le passé, le présent et le futur, n'ont pas emporté votre conviction. Cela soulève la problématique du temps disponible, de la volonté d'éviter le mensonge et de servir la vérité. »