On oublie de prendre en compte les classes creuses et conséquences des exils
Résumé
Citations
« Faute de chiffres précis, des historiens cherchant à prouver que le régime soviétique a un bilan pire que celui d'HitIer, font des extrapolations démgraphiques comparant la population soviétique entre deux recensements et concluant que la réduction de croissance de la population est due à une surmortalité résultant des répressions de toute nature. Ces analyses de la démographie ne tiennent pas compte de deux facteurs. D'abord la fin des années trente coïncida avec les classes creuses, c'est-à-dire la génération où manquèrent tous les hommes disparus dans la grande guerre, la guere civile et leurs conséquences. Ensuite, des millions de Russes ou d'Ukrainiens s'étaient exilés après la défaite des Armées blanches et manquèrent eux aussi à l'appel de la procréation. Sans vouloir diminuer le moins du monde les pertes subies par les peuples soviétiques, il faut bien admettre cependant que ne pas faire entrer en ligne de compte de tels facteurs fausse totalement les bilans. »
Références
Justifications
Objections
Débat parent