Les pays de l'OTAN soutenaient Poutine quand ses agissements servaient leurs intérêts
Résumé
Citations
« Le dictateur [Poutine] ne provoqua aucune réaction des puissances occidentales en déclenchant une deuxième guerre en Tchétchénie, en 2004, faisant au moins 150 000 victimes, pour mater toute velléité d’indépendance. Et en janvier dernier les « grandes démocraties » ne se sont pas plus indignées quand Poutine a envoyé son armée au Kazakhstan pour écraser dans le sang la révolte ouvrière contre la cherté de la vie. La réalité des intérêts des trusts américains, anglais et français, dans ce pays qui concentre une bonne part des réserves mondiales de pétrole ou encore d’uranium, a été plus forte que les postures et les mensonges sur les grands principes démocratiques ! »
« Le PTB est opposé à Poutine et l'a toujours été, dès le début. On ne peut pas en dire autant de certaines forces politiques européennes traditionnelles, qui, initialement, ont trouvé en cet oligarque russe un partenaire bienvenu pour mener à bien un commerce lucratif de pétrole, de gaz et d'autres matières premières précieuses. Fin 1999, avant même que Poutine ne soit élu, le Premier ministre britannique social-démocrate Tony Blair se rend à Moscou avec son épouse Cherie. Accompagnée de Lyudmila, la femme de Poutine, ils visitent le palais d'été des tsars, aux confins de Saint-Pétersbourg et le magnifique musée de l'Ermitage. Les couples passent ensemble une soirée à l'opéra dans le luxueux théâtre Mariinsky. Poutine remporte les élections, soutenu par l'establishment russe. Il n'a pas encore prêté serment qu'il est déjà invité à Londres. Alors que le Conseil de l'Europe envisage de suspendre la Russie en raison de la guerre sanglante qui fait rage en Tchétchénie, Tony Blair fait en sorte que Poutine soit convié à prendre le thé avec la reine d'Angleterre dans le prestigieux palais de Buckingham. Le Premier ministre italien, Silvio Berlusconi, noue également des liens d'amitié durables avec Poutine. »