Les paroles et les images ne sont pas des actes
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Cet argument est utilisé dans le débat La liberté d'expression doit-elle être limitée ?.
Cet argument est une objection à Il faut limiter la liberté d'expression pour ne pas faire de tort aux personnes.
Résumé
Quand on veut sanctionner des écrits, des dessins ou des paroles, on les considère comme des actions physiques. On peut écrire "je repeins mon plafond", cela n'équivaut pas à repeindre le plafond ! Le mot "chien" ne mord pas. On ne peut pas comparer des mots (ou des dessins) et des actions, qui ont un effet physique constatable.
Certes, des mots peuvent blesser mais de façon symbolique. Ces "blessures" font partie de désagréments qu'il faut supporter.
La notion de "violence symbolique" est problématique, car elle permet de justifier des réponses réellement violentes à une simple parole ou à un dessin. Si la violence symbolique existe, cela légitime des menaces ou des actes agressifs envers des dessinateurs qui ont blessé telle ou telle susceptibilité.