Les manifestations pacifiques sont réprimées dans le sang
Résumé
Citations
« Encore une fois, ne dites pas que les militant.e.s ne devrait pas être violent.e.s car ça «décrédibilise » leurs revendications, que s’iels n’étaient pas violent.e.s ou ne résistaient pas iels ne subiraient pas la répression et les violences policières. Rappelez-vous le slogan des Suffragettes « Deeds not Words ! » (« des actes pas des mots ! »), ou encore celui des militant.e.s anti-racistes d’aujourd’hui « Black Lives Matter » (« les vies noires comptent »), leurs revendications sont pacifistes, seulement vous ne les écoutez pas. La violence n’est pas dans le camp des militant.e.s. Les militant.e.s deviennent violent.e.s car la seule réponse qu’iels obtiennent est la répression, et les seuls actes qu’ils arrachent sont les violentes policières. Toute cette répression politique fonctionne dans une logique punitive où l’Etat refuse de remettre en cause l’ordre politique et social. »
« C’est ainsi qu’en 1960 ont lieu les sit-ins de Greensboro. Initiés en février 1960 par quatre étudiants noirs dont l’histoire se rappellera comme les « Greensboro Four » (« les quatre de Greensboro »).
Ces jeunes s’inspirent de Martin Luther King et ses principes de non-violence. Ils souhaitent faire changer la politique ségrégationniste des magasins Woolworth, à Greensboro, en Caroline du Nord. Leur plan est simple mais se veut efficace : les quatre hommes s’asseyent dans la section réservée aux blancs d’un restaurant du centre-ville et lorsqu’on refusera de les servir, ils refuseront de quitter les lieux.
L’action est symbolique et non-violente, et pourtant ces militants, et leurs allié.e.s blanc.he.s, vont vivre ce qui pourrait s’apparenter à une scène de torture. Les client.e.s blanc.he.s favorables à la ségrégation les bousculent et les insultent. Les jeunes noirs sont frappés au sol, aspergés de farine mais aussi de café bouillant. Le sit-in dura plusieurs heures avant que la police n’arrive, mais celle-ci n’interviendra pas. »
« Isolé comme jamais, minoritaire dans la rue comme au parlement, Macron refuse catégoriquement d’écouter la colère populaire, piétine les institutions démocratiques et s’enfonce dans un autoritarisme inquiétant. La répression s’intensifie. De nombreuses vidéos circulent sur les réseaux sociaux où l’on voit des policiers frapper violemment des manifestants, sans raison. »