Les médias d'extrême-droite n'ont aucun problème pour intimider ceux qui les critiquent
Résumé
Citations
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« Ce qui se joue aujourd'hui va bien au delà du cas de Cnews et de l'Arcom, alerte Alexis Lévrier. Il en va de l'avenir de la démocratie. Bolloré ne se contente pas de se livrer à une propagande idéologique, il veut aussi étouffer toute voix critique ». Le chercheur en veut pour preuve la vaste campagne de dénigrement menée sur les réseaux sociaux contre Reporters sans frontières après que l'ONG ait alerté sur le manque de pluralisme à Cnews. Selon RSF, qui a mené sa propre enquête, derrière ce cyberharcèlement se cachait en fait une société de communication hébergée par le groupe Bolloré.
« Des méthodes dignes des pays illibéraux comme la Hongrie de Orban ou la Russie de Poutine. Ce réexamen de l'attribution d'une fréquence à Cnews est peut-être la dernière chance d'éviter l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite en 2027 », prévient Lévrier. L'Arcom doit rendre sa décision à la fin du mois.
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