Les médias d'extrême-droite n'ont aucun problème à censurer ceux qui les critiquent
Résumé
Citations
« « Ce qui se joue aujourd'hui va bien au delà du cas de Cnews et de l'Arcom, alerte Alexis Lévrier. Il en va de l'avenir de la démocratie. Bolloré ne se contente pas de se livrer à une propagande idéologique, il veut aussi étouffer toute voix critique ». Le chercheur en veut pour preuve la vaste campagne de dénigrement menée sur les réseaux sociaux contre Reporters sans frontières après que l'ONG ait alerté sur le manque de pluralisme à Cnews. Selon RSF, qui a mené sa propre enquête, derrière ce cyberharcèlement se cachait en fait une société de communication hébergée par le groupe Bolloré.
« Des méthodes dignes des pays illibéraux comme la Hongrie de Orban ou la Russie de Poutine. Ce réexamen de l'attribution d'une fréquence à Cnews est peut-être la dernière chance d'éviter l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite en 2027 », prévient Lévrier. L'Arcom doit rendre sa décision à la fin du mois. »
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« Invité sur le plateau de l'émission "Touche pas à mon poste", diffusée sur la chaîne française C8, le jeune député de La France Insoumise s'est fait violemment insulter par le présentateur Cyril Hanouna. Sa "faute" ? Avoir osé dénoncer la responsabilité de Vincent Bolloré, le très à droite propriétaire de C8 et riche homme d'affaires, dans le pillage des richesses du continent africain. Louis Boyard a porté plainte. Cette scène honteuse doit nous rappeler que tant que les milliardaires posséderont des médias, ceux-ci n'hésiteront pas à s'attaquer à la liberté d'expression lorsqu'elle va à l'encontre de ses intérêts. »