Le risque de cyberattaque est réel dans le cas du vote électronique
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Présentation de l'argument
Citations [ modifier ]
« Matthias Fekl a annoncé aux élus la décision du gouvernement de ne pas recourir au vote électronique pour les élections législatives de juin 2017 pour les électeurs inscrits dans les onze circonscriptions électorales à l’étranger. Cette décision a été prise sur la base des recommandations des experts de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes informatiques et en tenant compte du niveau de menace extrêmement élevé de cyberattaques qui pourrait affecter le déroulement du vote électronique. En raison de ce contexte, il a été jugé préférable de ne prendre aucun risque de nature à compromettre le scrutin législatif pour les Français de l’étranger. »
Diplomatie française, « Français de l’étranger – Modalités de vote aux élections législatives (6 mars 2017) », 6 mars 2017.
« La principale faiblesse identifiée du système de vote qui devait être utilisé [pour les élections législatives des Français de l'étranger] était qu’il pouvait être vulnérable à une attaque dite de « déni de service », c’est-à-dire à une saturation du système l’empêchant de fonctionner correctement. Ce qui pouvait entraîner, en cas d’attaque, des retards de plusieurs heures, voire empêcher une partie des électeurs de voter. Même si le nombre d’électeurs concernés était faible, une telle perturbation aurait eu « un impact important sur l’image du fonctionnement de la démocratie », expliquait cette semaine Guillaume Poupard, le directeur de l’Anssi, au site NextInpact. »
Damien Leloup, Martin Untersinger, « Pourquoi le vote électronique des Français de l’étranger pour les législatives a-t-il été annulé ? », Le Monde, 9 mars 2017.
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Débat parent
- Faut-il généraliser le vote électronique ?