Le racisme de la police est dénoncé par des gens qui sont eux-même des (ex-)policiers
Résumé
Citations
« Excédés et fatigués, ils ont préféré quitter la police nationale et se reconvertir pour ne pas sombrer dans le désespoir. Aujourd'hui, ils dressent un portrait sans concession de leur ancien métier. Racisme, violences, carriérisme, pression du chiffre, heures sup, abus… Nicolas et Yann racontent. »
« Ce week-end, un membre des forces de l’ordre, désabusé par le racisme qui mine l’institution policière, a appris à StreetPress l’existence d’un second groupe similaire baptisé « FDO 22 unis ». Ce groupe, comme le précédent, est privé. Mais cette fois, il est aussi masqué. Pour l’intégrer, il faut l’invitation d’un membre. Le groupe rassemble aujourd’hui plus de 9.000 personnes et un très grand nombre d’entre eux sont membres de la police. StreetPress n’a pas pu intégrer ce groupe, mais s’est procuré de nombreuses captures d’écran des échanges. Dans ce groupe, on parle de l’actualité policière. Ici aussi les propos racistes sont nombreux. Même si quelques-uns tentent de modérer leurs collègues. »
Références
- Des policiers témoignent: «On est obligé d’accepter des instructions illégales», Pascale Pascariello, Mediapart, 14 mars 2019.
- Racisme au tribunal de Paris: le lanceur d'alerte victime de "représailles", Ouest-france.
- MAINTIEN DE L'ORDRE : LES RÉVÉLATIONS INÉDITES D'UN POLICIER