Le concept d'énergie verte est une imposture
Résumé
Citations
« Outre l’augmentation de la consommation énergétique engendrée par le développement des énergies renouvelables, il est également utile de rappeler qu’elles-mêmes sont loin d’être sans conséquences sur la planète. Si elles sont attrayantes en apparence, la réalité est bien plus sombre. On se retrouve ainsi à raser des forêts, à détruire des habitats naturels et à surexploiter des peuples au bord de la famine pour « sauver la planète ». Toutes les étapes sans exception de la production et de la consommation d’énergies « vertes », de l’extraction des matières premières jusqu’à l’obsolescence du matériel, en passant par le transport, l’installation etc. sont délétères pour l’environnement et impliquent paradoxalement en grande partie le recours aux énergies fossiles. »
« Le pari des élites capitalistes consiste à décarboner les économies sans renoncer à la croissance, sans renoncer, donc, à l’urbanisation, à la vitesse, au béton, aux avions, à la conquête spatiale, au numérique, etc. En gros, il s’agit de continuer à alimenter la mégamachine tout en s’engageant à baisser les émissions de CO2. Ce pari repose presque entièrement sur la production minière et métallurgique qui est censée permettre cette électrification : batteries des voitures électriques, électrolyseurs pour la production d’hydrogène vert, uranium pour le nucléaire, giga-projets éoliens et photovoltaïques. Le paradoxe incroyable, donc, c’est de favoriser l’industrie la plus destructrice en prétendant ainsi sauver la planète. L’extraction minière est l’un des principaux agents du réchauffement climatique (8 % des émissions) et de la déforestation. C’est la première productrice de déchets au monde. Elle est à l’origine d’une contamination des milieux qui menace la santé de 23 millions de personnes dans le monde. On ne peut pas extraire entre cinq et dix fois plus de minéraux qu’aujourd’hui, comme il est prévu de le faire, sans exercer une violence inouïe contre les peuples. »
« Il faut aussi s’inquiéter du fait que les sociétés capables de financer le déploiement des énergies dites de substitution, nucléaires et renouvelables, resteront toujours dépendantes d’un approvisionnement sûr, et assez important, en hydrocarbures. Aucune de ces énergies ne peut produire par elle-même l’énergie qui permettrait de les maintenir en fonctionnement. »
Références
- À propos de « La face cachée des énergies vertes », Nicolas Casaux, Le Partage, 10 mai 2021.
- L'ARNAQUE des ÉNERGIES "VERTES" !, Julien Malara