Le Rassemblement national a voté contre l'interdiction des thérapies de conversion

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RésuméRésumé

Les thérapies de conversion sont des pratiques barbares, qualifiées de tortures par les Nations Unies, et inefficaces dans leur objectif de "guérir" de l'homosexualité. Vouloir les défendre revient soit à cautionner la torture des personnes homosexuelles, soit considérer l'homosexualité comme un problème à corriger, les deux ne s'excluant nullement l'une l'autre.

CitationsCitations

« Si l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité contre les « thérapies de conversion » supposées « guérir l’homosexualité », le RN s’est là encore distingué au Parlement européen. En mars 2018, l’UE fait voter deux amendements (non contraignants) pour encourager les initiatives interdisant les thérapies de conversion. Là encore, les 15 eurodéputés du Front national votent contre. Interrogés par BuzzFeed, ils justifiaient leur vote en reprenant les mêmes éléments de langage homophobes. « Nous avons en effet voté contre ces deux amendements déposés par des députés d’extrême gauche, en raison de leur formulation qui participe de cette idéologie du genre que nous combattons. Le fait que ces deux amendements soient strictement identiques prouve d’ailleurs qu’il s’agit d’un copier-coller dicté par le lobby LGBTI », expliquait Nicolas Bay, alors élu au Front national. »

« L’année 2021 signe une accélération des mesures et lois dans la lutte contre les dites "thérapies de conversion", pratique qui prétend modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne LGBTQ+, et qui est l’occasion de violences physiques et psychologiques importantes pour les victimes. En France, cette proposition de loi d’interdire les thérapies de conversion, portée par la députée Laurence Vanceunebrock (LREM), a été adoptée par l’Assemblée nationale en octobre 2021, puis par le Sénat début décembre. Ce projet de loi prévoit notamment la création d’un délit spécifique contre les soi-disant "thérapeutes" ou religieux qui prétendent "guérir" les personnes LGBTQ+, qui pourront être punies de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. »

RéférencesRéférences

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