Le PC a largement utilisé des propos haineux à sa grande époque
Cet argument est utilisé dans les débats La liberté d'expression doit-elle être limitée ?, L'interdiction des discours haineux est-elle efficace ? et Pour ou contre le wokisme ?.
Cet argument est une justification de Ceux qui prétedent "lutter contre la haine" sont hypocrites, car ils admettent très bien certaines haines.
Cet argument est une objection à La gauche a toujours cherché à exclure les discours de haine de la liberté d'expression.
Résumé
Citations
« Et c’est à la fin de son discours qu’il lance les attaques qui, reformulées sous une forme ou une autre, resteront le symbole de ce congrès : selon Dominique Desanti, il évoque « Sartre, cette hyène dactylographe, ce chacal muni d’un stylo78 », lui joignant trois ou quatre autres auteurs occidentaux que les Français présents oublieront. Pierre Daix rappellera la réaction du public, sidéré
« La quasi-totalité des étrangers eut le même étrange réflexe de poser ses écouteurs comme s’ils avaient mal fonctionné. Fadéïev continuait de lire mécaniquement son texte, levant parfois sa chevelure blanche pour promener son regard bleu sur nous, mais sans nous voir. Oui, il s’agissait d’un texte officiel du Comité central du Parti soviétique79. »
Que les attaques contre Sartre aient été l’expression d’une consigne officielle, et non un dérapage, éventuellement dû à des abus d’alcool, est confirmé par leur reprise dans la Litératournaïa Gazéta, même si celle-ci a transformé le nom de Sartre en nom commun et l’a noyé dans une courte liste :
« Si les chacals avaient appris à écrire à la machine et si les hyènes maîtrisaient une plume automatique, ils créeraient sans doute ce qu’ont écrit les Henry Miller, Eliot, Malraux et autres sartres80. »
Pierre Daix parlera d’une « machine de guerre des Soviétiques », qui « contrastait avec l’immense bonne volonté des participants de l’Ouest81 ». Jerzy Borejsza, le Polonais qui avait eu l’idée du congrès, était sous le choc : »
