L'islamophobie est une notion controversée et n'est pas un racisme
Résumé
Citations
« « Eviter de tomber dans cette sorte de complaisance à base de culpabilité qui, autant que l’essentialisme raciste, enfonce ou enferme les colonisés ou les dominés, en portant à tout trouver parfait, à tout accepter de ce qu’ils font au nom d’un relativisme absolu, qui est encore une forme de mépris ».
Ecrivant que d’un point de vue de classe, « soutenir "les musulmans" comme un ensemble homogène est analogue au "campisme" géopolitique qui vie à soutenir toutes les puissances opposées à l’impérialisme américains », les militant-e-s critiquent la présence de « la plateforme LES Musulmans » en précisant les parcours plus que douteux dans la liste de ses fondateurs.
On trouve pêle-mêle une justification du viol conjugal ; un imam qui prône la liberté pour les fillettes de 7 ans de porter un "burqini". S’ajoutent à la liste un soutien d’Erdogan qui explique que « la Turquie ne bombarde pas les Kurdes mais des groupes terroristes ».
Il y a aussi celui qui a déclaré
« La liberté, c’est de se balader à moitié nue dans les rues et n’être qu’un objet de tentation […] La liberté de l’Occident passe par le meurtre, par le biais de l’avortement » et estime que le shabbat est « une punition qu’Allah inflige aux juifs ». […]
Le concept d’islamophobie, dans la mesure où il ouvre sur des différences de définitions, d’approches, et de sens est bien, comme l’a rappelé à bon escient Philippe Pelletier, « un concept démagogique utilisé par des gens qui veulent confessionnaliser l’antiracisme ».
En lieu et place d’une hypothétique lutte contre l’islamophobie, nous devons recourir à la lutte contre le racisme, lutte basée sur des convictions de classes, anticapitalistes, antiétatiques, avec des dimensions égalitaires et de solidarité. Elle doit se fixer comme but, l’avènement d’une société débarrassée des diverses strates de domination, sans oublier la « domination religieuse ». » »