L'assassinat de J.F. Kennedy est indissociable de "la Grande Histoire" des Etats-Unis

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« L'affaire Kennedy, quel que soit l'angle de vue ou d'étude que l'on adopte, révèle que la "grande histoire" est sous-tendue d'évènements voire consubstantielle à des comportements qu'on ne doit ni ignorer ni négliger. Même un historien patenté se doit de prendre en compte cette face sombre et lui donner sa place dans ses études. Après tout, d'autres se sont penchés sur la mort de César, l'assassinat d'Henri IV ou celui de François-Ferdinand à Sarajevo en 1914. Alors pourquoi pas, avec la prudence évoquée plus haut, tenter de dénouer les fils embrouillés de l'affaire Kennedy ? Son histoire est de toute façon liée à celle des Etats-Unis : aucun grand rebondissement de l'enquête ne peut en être détaché. »

Thierry Lentz, L'assassinat de John F. Kennedy . Histoire d'un mystère d'état., p.14, avant-propos, Nouveau Monde, Paris, 2023 (2013).

« Dans les années 1970, l'Amérique ébahie apprit qu'on lui mentait sur ses services secrets, depuis trente ans. Fin 1974, une série d'articles de Seymour Herch, dans le New York Times, révéla les "opérations intérieures" de la C.I.A., notamment le fichage des adversaires de la guerre du Viet-Nam. On apprit ainsi que les coordinateurs de Langley contenaient les fiches sur plus de 300.000 citoyens, au mépris de la charte de 1947. Le scandale fut immédiat (...) Le 4 janvier 1975, le président Gerald Ford décida de contre-attaquer (...) Ancien membre de la commission Warren, il tenta d'utliliser la procédure de la commission présidentielle d'enquête. Il en confia la direction au vice-président des Etats-Unis, Nelson Rockfeller. »

Thierry Lentz, L'assassinat de John F. Kennedy . Histoire d'un mystère d'état., p.372-373, Troisième partie, chapitre III toile de fond cubaine, Nouveau Monde, Paris, 2023 (2013).

« En 1975 et 1976, deux commissions sénatoriales mettent en cause les pratiques des services secrets américains. La première révèle que la C.I.A. a été impliquée dans des tentatives d'assassinat de leaders étrangers et dans le renversement d'un nombre impressionnant de régimes jugés hostiles aux intérêts américains. La seconde confirme ce que tout le monde savait déjà : la CIA et le FBI n'ont pas collaboré honnêtement avec la commission Warren et lui ont caché des choses. A une écrasante majorité, la chambre des représentants décide de rouvrir les dossiers John Kennedy et Martin Luther King (...) Un comité est constitué pour reprendre les enquêtes : le House Select Comitee on assassinations (H.S.C.A.) ou Comité restreint de la chambre des représentants sur les assassinats »

Thierry Lentz, L'assassinat de John F. Kennedy . Histoire d'un mystère d'état., p.98, Première partie chapitre II Histoire de l'affaire Kennedy (2) : contre-enquêtes, Nouveau Monde, Paris, 2023 (2013).

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

  • Argument pourEn tournée à Dallas même le 24 octobre 1963, Adlai Stevenson, représentant des Etats-Unis à l'ONU, fut agressé par des mouvements d'extrême droite
  • Argument pourLe 20 septembre 1963 à l'ONU Kennedy annonçait renoncer au pari lunaire de mai 1961 au profit d'une coopération spatiale avec les Soviétiques
  • Argument pourLee Harvey Oswald et Jack Ruby fréquentaient les anticatristes cubains, la CIA et la Maffia qui organisèrent en 1960 l'opération Baie Des Cochonsn

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