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Produire de l'énergie
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Produire de l'énergie
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Un rendement électrique faible |
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Un rendement électrique faible
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Un rendement électrique faible
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
La valorisation électrique n'a qu'un rendement de 35%, or sous un climat tropical la valorisation thermique, plus rentable, ne présente qu'un faible intéret.
« La vapeur produite au niveau de la chaudière peut ensuite faire l’objet d'une valorisation thermique, par
- alimentation d'un réseau de chauffage urbain ou distribution à des entreprises et/ou établissements publics (rendement jusqu'à 90 %) ;
- valorisation thermique et électrique (cogénération) (rendement jusqu'à 80 %);
- valorisation électrique, par transformation en électricité à l'aide d'un turboalternateur (rendement jusqu'à 35 %). »
Auteur anonyme, « L’incinération », ADEME - Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie, Description des procédés, 14/04/2017.
Voir plus...« La cogénération est souvent le type de traitement le plus rentable car la production de chaleur permet de meilleurs rendements, et que la production d’électricité permet de gérer les fluctuations de la demande en chaleur. »
B. DE CAEVEL, M. LE BIHAN, F. MICHEL, « Utilisation des CSR et des RDF en Europe. Synthèse bibliographique et situations administratives rencontrées sur le terrain », RECORD, p.9.
Diminuer le coût de traitement des déchets
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Diminuer le coût de traitement des déchets
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Des coûts de production élevés Des coûts élevés de gestion des mâchefers Un rendement électrique faible La valorisation des mâchefers est controversée |
Les coûts du traitement des déchets pour la collectivité sont diminués grâce à:
- La revente de l'énergie produite,
- La revente des déchets ultimes (mâchefers), valorisés sous forme de sous-couches routières.
« Par ailleurs, si la récupération d’énergie est optimale, elle participera de façon très significative au financement du traitement des déchets : plus du tiers du coût de l’incinération dans les cas les plus favorables. »
Prévost H, « La récupération de l’énergie issue du traitement des déchets », p.18, Conseil général des Mines-Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie., 2000.
Voir plus...« C’est le cas des mâchefers : valorisés sous forme de sous-couches routières permettant d’économiser l’utilisation de granulats, ils permettent de tirer un bilan positif dans la balance entre déchets entrants et sous-produits valorisables. »
Laurence Rocher, « Les contradictions de la gestion intégrée des déchets urbains : l'incinération entre valorisation énergétique et refus social », Flux, n°74, p.22-29, 2008.
Des coûts de production élevés
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Des coûts de production élevés
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Les coûts de élevés de l'incinération ne peuvent, à La Réunion, être compensés ni par la valorisation thermique (distibution d'un chauffage urbain), ni par des économies d'échelle (habitat urbain et fort tonnage de dechets). Paradoxalement, plus les mesures de réduction et de recyclage sont efficaces, plus les prix montent (coûts de "vide de four").
« En 2010, [...] Les variations des coûts ou prix observés sont très importantes : 80% des coûts se situent entre 60 et 120 € par tonne incinérée pour les maîtres d’ouvrage, 80% des prix se situent entre 60 et 115 € par tonne incinérée pour les collectivités clientes ou adhérentes. Les principaux facteurs de variation des coûts et prix de l’incinération sont, par impact décroissant :
- le niveau et mode valorisation de l’énergie, la cogénération semblant le mode le plus favorable économiquement, notamment quand des débouchés sont trouvés dans des réseaux de chaleur urbains,
- la taille de l’incinérateur, des économies d’échelle sensibles pouvant être faites dans les grandes installations,
- la typologie de l’habitat de la zone géographique de l’installation,
- le taux de charge de l’incinérateur, avec des surcoûts en cas de vide de four.
Auteur anonyme, « L'incinération », ADEME - Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie,, Les coûts de l’incinération, 2010.
Des coûts élevés de gestion des mâchefers
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Des coûts élevés de gestion des mâchefers
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Le coût de gestion des résidus ultimes est cher en métropole. Il le sera d'autannt plus à La Réunion qui ne dispose pas de centre d'enfouissement de dechets toxiques. Exportation obligée vers la métropole
« En moyenne, la gestion des MIOM/REFIOM revient à 11 €HT/t, en 2009 comme en 2010. La majorité des coûts observés se situe entre 9,13 €HT/t, mais peut s’élever jusqu’à 17 €HT/t. [...]
Les ventes de matériaux (mâchefers, métaux) ne représentent que de très faibles recettes, entre 0,5 et 2 €HT/ tonne incinérée. »
Christine MANCHERON, « ENQUETE SUR LES PRIX DE L’INCINERATION DES DECHETS MUNICIPAUX », ADEME - Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie, 17-19, Novembre 2011.
Un rendement électrique faible
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Un rendement électrique faible
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La valorisation électrique n'a qu'un rendement de 35%, or sous un climat tropical la valorisation thermique, plus rentable, ne présente qu'un faible intéret.
« La vapeur produite au niveau de la chaudière peut ensuite faire l’objet d'une valorisation thermique, par
- alimentation d'un réseau de chauffage urbain ou distribution à des entreprises et/ou établissements publics (rendement jusqu'à 90 %) ;
- valorisation thermique et électrique (cogénération) (rendement jusqu'à 80 %);
- valorisation électrique, par transformation en électricité à l'aide d'un turboalternateur (rendement jusqu'à 35 %). »
Auteur anonyme, « L’incinération », ADEME - Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie, Description des procédés, 14/04/2017.
Voir plus...« La cogénération est souvent le type de traitement le plus rentable car la production de chaleur permet de meilleurs rendements, et que la production d’électricité permet de gérer les fluctuations de la demande en chaleur. »
B. DE CAEVEL, M. LE BIHAN, F. MICHEL, « Utilisation des CSR et des RDF en Europe. Synthèse bibliographique et situations administratives rencontrées sur le terrain », RECORD, p.9.
La valorisation des mâchefers est controversée
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La valorisation des mâchefers est controversée
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucun cas de pollution avéré. |
La valorisation des mâchefers sous la forme d'enrobage de sous couche routière pourrait être une source de pollution pour les nappes d'eau profondes. Certains pays d'ailleurs l'interdisent formellement. Les associations écologistes déplorent le manque d’étude indépendante sur le sujet, et mettent en avant le principe de précaution.
« Les mâchefers sont le plus souvent utilisés en technique routière, sauf en Autriche et en Suède car cela n’est pas permis : ceux-ci sont donc stockés. »
B. DE CAEVEL, M. LE BIHAN, F. MICHEL, « Utilisation des CSR et des RDF en Europe. Synthèse bibliographique et situations administratives rencontrées sur le terrain », RECORD, p.9.
Diminuer la dépendance aux combustibles fossiles
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Diminuer la dépendance aux combustibles fossiles
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« La France doit ainsi se doter des capacités de production et de consommation des CSR. Par ailleurs, la France envisage les CSR comme un moyen d’améliorer la compétitivité des entreprises françaises par la diminution de la dépendance aux combustibles fossiles. »
B. DE CAEVEL, M. LE BIHAN, F. MICHEL, « Utilisation des CSR et des RDF en Europe. Synthèse bibliographique et situations administratives rencontrées sur le terrain », RECORD, n°16-0250/1A, p.4, Synthèse, 2018.
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Objections [ modifier ]
Problème des seuils de rentabilité pour les petites unités
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Coûts de transport des déchets dangereux issus de l'incinération
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Coûts de transport des déchets dangereux issus de l'incinération
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Les mâchefers non recyclables et les Riefoms doivent être stockés dans des centres de stockage de classe 1.
Ceci qui est particulièrement coûteux pour les projets d'incinération dans les Doms (Réunion et Martinique), qui doivent exporter leurs déchets ultimes vers la métropole.Destruction de matières premières
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Destruction de matières premières
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Les CSR sont fabriqués à partir des refus de tri |
L'incinérateur brûle ce qui pourrait être recyclé, alors que les coûts des matières premières sur la planète ne cessent de s'envoler.
Les CSR sont fabriqués à partir des refus de tri
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Les CSR sont fabriqués à partir des refus de tri
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Les UVE brûlent des CSR, dont le substrat issu de refus de tri des déchets solides municipaux après traitement mécanique et/ou biologiques. La composition des CSR est variable:
- de 30 À 50 % de plastiques,
- de 10 À 20 % de papier-carton,
- de 10 À 15 % de bois de chantier,
- d'autres résidus divers : textiles, pneus ou autres élastomères,
« Ces centres de tri vont générer des refus de tri qui peuvent représenter entre 15 et 90 % du flux entrant, selon la nature des déchets, le type de tri et la qualité recherchée pour le flux destiné au recyclage matière. Ces refus de tri peuvent subir des étapes complémentaires pour préparer des CSR et minimiser la partie destinée à la décharge [...]
La production de CSR est un maillon complémentaire au recyclage, dans une logique d’optimisation des ressources. Elle représente un complément d’activité pour les centres de tri. »
Auteur anonyme, « Combustibles solides de récupération », ADEME - Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie, Préparation de combustibles solides de récupération, 20/07/2018.
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Références
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