Bien des militants communistes n'ont jamais sciemment défendu les crimes de Staline ni des états fantoches qu'il avait sous sa coupe
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Cet argument est utilisé dans les débats Le communisme a-t-il encore un avenir ?, Le marxisme est-il intolérant et totalitaire par nature ?, Faut-il débattre avec l'ennemi ?, Le capitalisme doit-il être renversé ?, Le capitalisme peut-il être réformé ? et Le marxisme doit-il être abandonné ?.
Cet argument est une justification de L'attachement à la justice sociale a guidé bien des militants communistes.
Mots-clés : aucun
Résumé
Citations
« La repentance est certes à la mode. Que MM. Furet ou Le Roy Ladurie, Mme Kriegel ou M. Courtois lui-même ne soient jamais venus à bout de leur travail de deuil, qu’ils traînent comme un boulet leur mauvaise conscience en staliniens retournés, que leur expiation cuise dans le ressentiment, c’est leur affaire. Mais, ceux qui sont restés communistes sans jamais avoir célébré le petit père des peuples ni psalmodié le petit livre rouge du grand timonier, de quoi voulez-vous donc, M. Courtois, qu’ils se repentent ? Ils se sont sans doute parfois trompés. Mais, à voir le monde tel qu’il va, ils ne se sont certainement pas trompés de cause, ni d’adversaire. »
Daniel Bensaïd, « Communisme contre stalinisme », 1997.