Aucun aveu du massacre de la famille impériale par le pouvoir bolchevique n'existe pour l'année 1919
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Cet argument est utilisé dans les débats Lénine est-il le précurseur de Staline ?, Le communisme a-t-il encore un avenir ? et Faut-il débattre avec l'ennemi ?.
Cet argument est une justification de Tchitcherine, commissaire soviétique aux affaires étrangères, était apparenté aux Romanov.
Mots-clés : aucun
Résumé
Contrairement à ce qu'écrit Hélène Carrère d'Encausse -sans citation de sources- il n'existe pas d'aveu de Lénine ni du pouvoir bochevique en cette année 1919 de ce massacre supposé : uniquement celle de Nicolas II. Dans ses annexes à la biographie de Nicolas II elle évoque uniquement des manuscrits posthumes, donc apocryphes de Jacob ourovski (décédé en 1937) censés avoir été écrits en 1920. Le 1er août 1920 la revue des Deux-Mondes tout à la fois tenta à charge de se livrer à une reconstitution de la tuerie et de s'inscrire en faux contre les démentis persistants des Bolcheviks. Lénine en octobre 1921, comme trois ans plus tôt en novembre 1918, ne fit allusion qu'à la mort de Nicolas Romanov. Et au printemps 1922 à Gênes Tchitchérine nia catégoriquement le massacre, affirma même que le tsar était mort mais que ses filles étaient en vie, installées à l'étranger.
Citations
« Dans la Revue des Deux-Mondes, le 1er août 1920, Diederichs dénonce les" rumeurs" et les " fables" propagées par les bolcheviks. Les bolcheviks annoncèrent la mort de l'Empereur en démentant celle des autres membres de la famille impériale et de leur suite. Ils mirent tout en oeuvre pour surpendre la bonne foi publique. (...) Un de ces articles parut à Moscou le 17 décembre 1918. Litvinoff (Filkenstein) (dixit), à Copenhague, avoue une partie du meurtre et nie l’autre. Dans un journal allemand, en avril 1920, parut la correspondance d’un soi-disant prisonnier de guerre allemand qui disait avoir assisté à Ekaterinbourg au meurtre du seul Nicolas II. »
Marc Ferro, « d'après "le crime d'Ekterinbourg " dans Revue Des Deux Mondes-1er aout 1920 », La vérité sur la tragédie des Romanov, p.25-26, chapitre 1-les données d'une énigme, Tallandier, Paris, 2012.