Faut-il se faire vacciner ?
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Sommaire
- 1 Pour comprendre le débat
- 2 Carte des arguments
- 3 Arguments POUR
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- 3.1 Les vaccins protègent les personnes vaccinées contre de nombreuses maladies
- 3.2 Une bonne couverture vaccinale protège aussi les personnes non-vaccinées
- 3.3 Les vaccins peuvent éradiquer définitivement certaines maladies
- 3.4 Les autorités du monde entier recommandent la vaccination
- 3.5 Les bénéfices des vaccins en termes de santé sont bien plus importants que les risques
- 3.6 Des maladies mortelles réapparaissent du fait de la couverture vaccinale insuffisante
- 3.7 Les allégations sur la prétendue dangerosité des vaccins ne reposent sur aucune base sérieuse
- 4 Arguments CONTRE
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- 4.1 Les vaccins sont dangereux
- 4.2 Les vaccins ne sont pas efficaces
- 4.3 Il existe de meilleurs alternatives aux vaccins
- 4.4 On nous manipule
- 5 Pour aller plus loin
- 6 Débats connexes [ modifier ]
Pour comprendre le débat
Carte des arguments
Arguments POUR [ modifier ]
Les vaccins protègent les personnes vaccinées contre de nombreuses maladies
Les vaccins ont éradiqué la variole
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Ce ne sont pas les vaccins mais l'isolement des malades qui a éradiqué la variole |
Ce ne sont pas les vaccins mais l'isolement des malades qui a éradiqué la variole
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
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Aucun sous-argument n'a été entré. | L'isolement des malades complète mais ne remplace pas la vaccination de masse |
-"Les campagnes d'éradication reposant entièrement ou essentiellement sur la vaccination de masse furent couronnées de succès dans quelques pays mais échouèrent dans la plupart des cas". (p. 32)
- "En dépit de toutes les mesures prises, la variole s'avérait extraordinairement difficile à éradiquer. A Java, malgré des taux de vaccination dépassant 90%, la transmission se poursuivait [...], jusqu'à ce que des structures efficaces de dépistage et de surveillance soient entièrement mises en place". (p. 42) »Certains vaccins sont inefficaces
Les progrès observés sont liés à l’amélioration des conditions d’hygiène
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
De manière plus générale, les institutions favorables à la vaccination regroupent certaines maladies sous le vocable "à prévention vaccinale" ou "évitables par vaccination" (vaccine-preventable diseases) ces afflictions pour lesquelles un vaccin a été développé. Cela sous-entend qu'immuniser garantira à la fois l'évitement de la maladie pour l'individu et la disparition collective du fléau. Et réciproquement que leur perpétuation résulte de notre erreur stratégique à ne pas reconnaître le pouvoir du vaccin ou du moins à ne pas en prendre acte. Les graphes les plus honnêtes tracent l'évolution en fonction du temps de la morbidité de la maladie, à partir de l'arrivée du vaccin. La fenêtre pré-vaccinale demeure souvent très limitée. Les analyses les plus caricaturales exposent quant à elles les chiffres de début de siècle, qui laissent à penser que les vaccins sont responsables d'une diminution par 10 ou 100 des maladies. C'est le cas d'un document du Centers for Disease Control, qui montre la morbidité de la variole aux États-Unis au XXe siècle (29.005) et la compare avec celle de 2010 (0). On en déduit l'efficacité manifeste de ces vaccins : diphtérie, poliomyélite (100 % de diminution), tétanos, rougeole, rubéole (99 %), ou encore coqueluche (89 %). Si ce document est désormais inaccessible, on en retrouve l'essence dans une étude qu'ils ont publié dans le prestigieux JAMA en 2007, avec le même raisonnement et la même conclusion : "Le nombre de cas de la plupart des maladies à prévention vaccinale est à un plus bas historique ; les hospitalisations et les morts ont aussi connu des chutes remarquables". Ces chiffres ponctuels ne sont là encore illustrés par aucune courbe temporelle au long du siècle qu'ils étudient.
Les chapitres précédents montrent la limite de ce raisonnement : les courbes baissent bien avant l'arrivée du vaccin ou de l'immunisation de masse, leur efficacité réelle est rarement optimale, et enfin le vaccin n'a pas toujours un effet simple sur les épidémies et le virus ou la bactérie. Il contribue d'ailleurs plus souvent à faire baisser l'incidence que la mortalité, assez faible de toute façon en pays développés. Déjà en 1977, les époux McKinlay publiaient dans le Milbank Memorial Fund Quarterly une étude générale sur le taux de mortalité parallèlement aux soins de santé pris depuis le début du siècle. Leur conclusion généralisait celle que nous avons cherché à démontrer concernant les vaccins : "l'influence des mesures prophylactiques et chémo-thérapeutiques apparaissent n'avoir contribué que peu au déclin de la mortalité depuis les environs de 1900" que ce soit par jeu de vaccinations, pénicilline, isoniazide, etc. La décroissance de mortalité ayant eu lieu avant l'apparition des procédés thérapeutiques réputés, ils estiment leur poids respectif à au mieux 3,5 % de ce déclin, pour les maladies suivantes : grippe, pneumonie, diphtérie, coqueluche, poliomyélite.
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Portons un œil sur un aperçu des statistiques de la mortalité au Québec au début du siècle. Un article de 2010 dresse ce bilan vertigineux : "À la fin du XIXe siècle, la mortalité infantile cause des ravages effroyables dans les grandes villes du Québec. Un nombre considérable d'enfants ne vivent même pas une année. À cet égard, certaines données statistiques des villes de Montréal et de Québec sont révélatrices (1). À Montréal, en 1899, on compte 2 071 morts pour 7 715 naissances, soit un taux de 26,8 %. Les statistiques de la ville de Québec pour la même année sont encore plus significatives : sur 1 332 naissances, on compte 665 morts, soit un taux de 49,9 %". En Europe, la situation est juste un peu meilleure : "à Londres, on compte 19 910 morts pour 131 278 naissances, soit un taux de 15,2 %, tandis qu'à Paris, on fait état de 6 303 morts sur 56 673 naissances, soit 11,1 %, et qu'à New York, on relève 15 413 morts sur 79 903 naissances, soit 18,3 %". Pour en revenir au Canada, "à l'époque, les maladies infectieuses, dont la diphtérie, la scarlatine et la rougeole, règnent souvent à l'état endémique (4). Parmi ces nombreuses maladies infectieuses, il en est une qui tue, à elle seule, plus d'enfants que toutes les autres : l'entérite secondaire à l'alimentation des nouveau-nés par du lait de vache contaminé. Un véritable empoisonnement. Tous les médecins s'accordent sur la supériorité de l'allaitement, mais à Québec comme à Montréal, on constate une trop forte tendance pour l'allaitement artificiel à l'aide du biberon « meurtrier »". L'auteur conclut que la diminution de la maladie est majoritairement due à des mesures sanitaires : "Ainsi, dès 1910, des visites régulières des fermes de la région de Montréal sont organisées au cours desquelles les inspecteurs s'efforceront d'éduquer les fermiers. À partir de 1916, la surveillance de la pasteurisation du lait sera devenue capitale. L'instauration de consultations prénatales gratuites suivies de consultations pour nourrissons sera également fructueuse. Les résultats obtenus seront prodigieux : entre les années 1900–1904 et 1965–1969, le taux de mortalité infantile passera de 274,7 à 19,9 cas pour 1 000 naissances (11), un moment mémorable dans l'histoire médicale pédiatrique canadienne-française, avec ses misères et ses réussites au cours du siècle dernier".
Qu'en est-il en Europe ? Pourquoi nous parle-t-on régulièrement de la diphtérie et de la rougeole, si meurtrières, et jamais de la scarlatine, pourtant si redoutée jadis ? Pour être plus convaincant, le CDC aurait pu accoler à ses chiffres ceux de maladies infectieuses non évitables par vaccination et comparer les évolutions. C'est ce que nous avons choisi de faire, avec la scarlatine, et toujours en nous servant des données de l'Angleterre et du Pays de Galles.
Graphe Scarlatine
Nous constatons une chute remarquable et continue au cours du XXe siècle, jusqu'à des niveaux très faibles à partir de 1960. La diminution du nombre de morts entre 1901 et 1940 se chiffre à 96 %, de 4.339 décès à 152 ; puis une chute additionnelle de 98 % entre 1940 et 1980. Cela sans qu'aucune vaccination n'ait pu intervenir, ce qui limite plus encore l'interprétation du rôle indispensable des vaccins dans l'endiguement des autres maladies infectieuses. Cela tempère aussi l'affirmation que ce sont les antibiotiques apparus en 1940 qui ont permis de juguler cette maladie. Cet article nous montre même une diminution par environ 3 de la scarlatine entre 1847 et 1892 en Angleterre/Pays de Galles, d'environ 15.000 à 5.000 morts annuelles, confirmant ainsi nos données sur cette période. Selon les auteurs, "la dynamique de la maladie changea de manière marquée après 1875 à cause de niveaux de nutrition largement améliorés". En fait, "les épidémies étaient significativement corrélées avec les sécheresses au printemps/été [et] aussi avec une oscillation des prix du blé mais avec un délai de 3 ans". Pour confirmer ce fait, "la mortalité de la scarlatine fut drastiquement réduite après 1880 en parallèle de la chute des prix du blé", ce qui tend soit dit en passant à accuser, du moins sur ce point, le régime libéral à celui préférable de prix du blé limité qui avait cours sous l'Ancien Régime en France.
Avec le même raisonnement de temporalité utilisé par le CDC (post hoc ergo propter hoc), et une fois n'est pas coutume une once de sarcasme, l'on pourrait conclure qu'après comparaison avec l'ère pré-Staline, l'ère pré-Ve République, l'ère pré-aspirine ou l'ère pré-McDonalds, nous pouvons savoir gré à Joseph, Charles, ou Ronald de leur impact salvateur sur ces maladies évitables par le Double-Cheese.
Quoiqu'un facteur important, une étude au Royaume-Uni montra que la vaccination n'était pas la variable la plus pertinente quant au taux d'hospitalisations dues à la coqueluche et à la rougeole. "Les enfants vivant dans des quartiers défavorisés à Glasgow étaient en moyenne neuf fois (cinq à cent fois) plus susceptible d'être admis dans un hôpital pour quelque raison que ce soit que les enfants des quartiers non défavorisés. Les variables de défaveur qui étaient le plus corrélées aux taux d'admission était la surpopulation du foyer et le chômage parental ; en comparaison, l'effet protecteur de la vaccination contre la rougeole et la coqueluche, par exemple, était moins significatif", quoique les chiffres de l'article ne soient pas accessibles.
Notre propos ici ne consiste pas à prouver quelle stratégie est optimale pour se préserver de ces maladies, car cela sort du cadre de notre propos. Toutefois, il nous semble à titre personnel acceptable d'exposer notre conception : l'hygiène de vie, principalement reflétée par un environnement non pollué et une alimentation saine, végétale, voire intermittente, contribue à doter le corps des ressources nécessaires pour lutter efficacement contre la grande majorité des maladies. Préférer ainsi noix, chou, pomme, lait maternel et jeûne aux sodas, additifs, aluminium, polysorbate et protéines antigéniques ; ou pour citer cette possible phrase de Pasteur : "Béchamp avait raison ; le microbe n'est rien, le terrain est tout". »Une bonne couverture vaccinale protège aussi les personnes non-vaccinées
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
La proportion minimale de la population à vacciner varie en fonction des maladies et dépend de plusieurs facteurs tels que la contagiosité de la maladie et l'efficacité du vaccin. Ainsi, les taux minimaux de couverture vaccinale recommandé par le CDC (Centers for Disease Control and Prevention) sont : Variole : 80-85%, Rubéole : 83-85%, Polio : 80-86%, Pertussis : 92-94%, Oreillons :75-86%, Rougeole : 83-94%, Diphtheria : 85%
(https://stacks.cdc.gov/view/cdc/27929/cdc_27929_DS1.pdf, p.17)Les vaccins peuvent éradiquer définitivement certaines maladies
Les vaccins ont éradiqué la variole
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Ce ne sont pas les vaccins mais l'isolement des malades qui a éradiqué la variole |
Ce ne sont pas les vaccins mais l'isolement des malades qui a éradiqué la variole
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
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Aucun sous-argument n'a été entré. | L'isolement des malades complète mais ne remplace pas la vaccination de masse |
-"Les campagnes d'éradication reposant entièrement ou essentiellement sur la vaccination de masse furent couronnées de succès dans quelques pays mais échouèrent dans la plupart des cas". (p. 32)
- "En dépit de toutes les mesures prises, la variole s'avérait extraordinairement difficile à éradiquer. A Java, malgré des taux de vaccination dépassant 90%, la transmission se poursuivait [...], jusqu'à ce que des structures efficaces de dépistage et de surveillance soient entièrement mises en place". (p. 42) »Les vaccins sont en passe d'éradiquer la polio
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
La rougeole, les oreillons et la rubéole sont potentiellement éradicables
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
Les autorités du monde entier recommandent la vaccination
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Certains pays nuancent ces recommandations Les autorités peuvent se tromper Les autorités servent les intérêts des puissants |
Aucun résumé ni citation n'a été entré.
Certains pays nuancent ces recommandations
Les autorités peuvent se tromper
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
Les autorités servent les intérêts des puissants
Les bénéfices des vaccins en termes de santé sont bien plus importants que les risques
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Une rumeur reposant sur une fraude scientifique |
Une rumeur reposant sur une fraude scientifique
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Aucun sous-argument n'a été entré. | La justice anglaise a innocenté Wakefield et son collègue et a même reconnu que ses accusateurs (l'équivalent du conseil de l'ordre anglais) ont été malhonnêtes |
La justice anglaise a innocenté Wakefield et son collègue et a même reconnu que ses accusateurs (l'équivalent du conseil de l'ordre anglais) ont été malhonnêtes
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
La justice a décidé que les charges amenées contre Walker-Smith, par le panel d’experts de l’équivalent britannique de l’Ordre des médecins [British General Medical Council – GMC] : « ne pouvaient tenir. Elles sont en conséquence rejetées ». Walker-Smith a gagné son appel contre le Conseil régulier du General Medical Council, qui avait statué à la fois contre lui et contre Andrew Wakefield, pour leurs rôles respectifs en tant qu’auteurs d’un article de 1998 dans le Lancet sur le ROR, qui avait soulevé la question de son lien avec l’autisme. Cette victoire complète signifie que Walker-Smith a été pleinement réhabilité dans son statut de médecin…[4]
De façon hallucinante, comme le juge l’a fait remarquer, les conclusions du conseil du GMC qui ont démis de leurs fonctions à la fois Walker-Smith et Wakefield, leur retirant donc leur licence leur permettant de pratiquer la médecine en Grande-Bretagne, étaient basée sur « un raisonnement inadéquat et superficiel, et une conclusion fausse à bien des égards… le résultat final est que la découverte d’un sérieux manquement professionnel, et la sanction sous la forme d’une radiation, sont toutes deux annulées [par la Cour][5] ». Il remarque également que le procès fait par le conseil [du GMC] contre Walker-Smith et Wakefield ne comportait aucun plaignants réel, aucun mal n’ayant été fait aux enfants qui avaient été étudiés par les deux médecins-chercheurs, et les parents ont soutenu Walker-Smith et Wakefield durant tout le procès, rapportant que leurs enfants avaient médicalement bénéficié du traitement qu’ils avaient reçu au Royal Free Hospital[6].
Le Dr. Andrew Wakefield n’était pas parti au procès Walker-Smith en appel. L’assureur de Walker-Smith avait en effet approuvé le financement de son appel coûteux, tandis que celui du Dr. Wakefield’s avait refusé, Wakefield fut donc financièrement incapable de se joindre à l’appel[7]. La pleine exonération donnée par la Cour à Walker-Smith dans cette affaire de l’étude [parue dans le] Lancet qu’il avait publiée avec Wakefield, en exonère le contenu, et vaut donc aussi pour Andrew Wakefield. L’article signé par les deux auteurs avait été considéré comme le fondement du retrait de leurs deux licences médicales. Lorsqu’il apprit l’exonération de Walker-Smith depuis sa nouvelle résidence au Texas en 2012, Wakefield porta plainte en diffamation contre le British Medical Journal et trois individus spécialement, pour l’avoir faussement accusé de « fraude« [8].
L’étude du Professeur Walker-Smith et du Dr. Andrew Wakefield parue dans le Lancet, n’a jamais asséné comme une certitude l’existence d’un lien causal entre le vaccin ROR de Glaxo SmithKline et l’autisme. Ils ont plutôt suggéré qu’une étude sérieuse devait être entreprise. Leur article dans le Lancet fut retiré après le jugement de 2010 par le GMC britannique. Le Lancet est détenu par le grand groupe Elsevier, dont le Président a été nommé au conseil de Glaxo SmithKline, le fabricant des vaccins ROR, en 2003.[9]
Au cours de leur dernière campagne d’attaques médiatiques, menée par le The New York Times, le Guardian britannique et d’autres grands représentants des médias PC, l’accent avait été mis sur un fait uniquement : le fait que Robert De Niro avait organisé un visionnage du documentaire « Vacciné » [Vaxxed], dirigée par Wakefield. Tandis que le Guardian avait sous-titré ce son article : « l’acteur est critiqué pour avoir ajouté un documentaire par Andrew Wakefield, qui avait frappé été radié du registre médical britannique…[10]» »Des maladies mortelles réapparaissent du fait de la couverture vaccinale insuffisante
Les allégations sur la prétendue dangerosité des vaccins ne reposent sur aucune base sérieuse
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Arguments CONTRE [ modifier ]
Les vaccins sont dangereux
Certains effets secondaires sont reconnus par les autorités
Un manque de preuves de l’innocuité des vaccins
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Démontrer scientifiquement l'absence de danger de quoi que ce soit est impossible |
Démontrer scientifiquement l'absence de danger de quoi que ce soit est impossible
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
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Il y aura toujours une situation, une condition, une utilisation où quoique ce soit est possiblement dangereux. Néanmoins, on peut mesurer les risques et les dangers, et faire en sorte de les réduire.
Mais ne pas accepter une solution parce qu'il y a toujours un risque faible, c'est tomber dans le sophisme de la solution parfaite.Références
- Peut-on démontrer l’inexistence d’un danger ?, William Dab, Des risques et des hommes (blog), 9 décembre 2013.
Liens entre certains vaccins et des pathologies lourdes
Aucun résumé ni citation n'a été entré.
Aucune étude ne prouve de liens entre ces maladies et les vaccins
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
Les troubles du spectre autistique représentent une série de troubles cognitifs et neuro-comportementaux comprenant l'autisme. La prévalence de l'autisme varie considérablement en fonction de la détermination des cas, et va de 0,7 à 21,1 pour 10 000 enfants (médiane, 5,2 pour 10 000), tandis que la prévalence des troubles du spectre autistique est estimée à un chiffre compris entre 1 et 6 pour 1000. Onze études épidémiologiques (représentant les études les plus récentes, effectuées principalement au cours des quatre dernières années) ont été examinées en détail, en tenant compte de la conception de l'étude (notamment: études écologiques, cas-témoins, «case-crossover» et de cohorte) et de ses limites. Cet examen a permis de conclure que les études existantes ne montrent aucune preuve d'une association entre le risque d'autisme ou de troubles autistiques et le vaccin ROR. Trois études de laboratoire ont également été examinées. Il en a été conclu que la persistance présumée du virus vaccinal rougeoleux dans le tube digestif des enfants atteints d'autisme et de maladie inflammatoire intestinale exige une analyse plus poussée dans le cadre d'études indépendantes avant que l'on puisse considérer comme confirmés les résultats de laboratoire des études publiées, qui présentent de sérieuses insuffisances.
En se basant sur l'étude approfondie qui a été présentée, le GACVS a conclu qu'il n'existait aucune preuve quant à une association de cause à effet entre le vaccin ROR et l'autisme ou les troubles autistiques. Le Comité pense que cette question sera probablement éclaircie lorsqu'on comprendra mieux les causes de l'autisme. Le GACVS a également conclu que rien ne permet de préconiser l'utilisation systématique des vaccins antirougeoleux, antiourlien et antirubéoleux monovalents de préférence aux vaccins associés, une stratégie qui exposerait les enfants à un risque accru de vaccination incomplète. Ainsi, le GACVS recommande de n'apporter aucun changement aux pratiques de vaccination actuelles par le ROR. »Trop de vaccins trop tôt
Les vaccins ne sont pas efficaces
Les virus mutent
Il existe de meilleurs alternatives aux vaccins
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
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Aucun sous-argument n'a été entré. | S'il existait une solution plus efficace que les vaccins, on l'utiliserait |
Aucun résumé ni citation n'a été entré.
S'il existait une solution plus efficace que les vaccins, on l'utiliserait
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
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Aucun sous-argument n'a été entré. | Aucune objection n'a été entrée. |
On nous manipule
Les autorités nous manipulent
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
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Vaccins : Les autorités sont à la solde des labos Oui, mais c'est pour notre bien |
Aucune objection n'a été entrée. |
politique de prévention tout en ciblant le gain en compétence des populations dans la perspective de réduire les inégalités de santé, la CNS a décidé de s’emparer d’un sujet capital, la vaccination. Elle le mettra en discussion afin que soit rénovée la politique en la matière. Elle ne peut que souhaiter que ce débat public, voulu à la fois par notre instance et par Marisol Touraine, lui soit effectivement confié. En effet, l’organisation du débat sur la vaccination par nos soins serait en cohérence avec nos missions et les priorités affichées en faveur de la démocratie en santé, tant dans la stratégie nationale de santé que dans le projet de loi de modernisation de notre système de santé. Nul ne doute que la CNS est en mesure de respecter des critères d’impartialité et de transparence très stricts (gages d’un véritable débat
public), permettant à chacun de s’exprimer quelle que soit son opinion sur la vaccination. »Le lobby pharmaceutique nous manipule
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
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Pression contre les lanceurs d’alertes Financement d’études truquées |
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Pour aller plus loin
Bibliographie [ modifier ]
Plutôt POUR
- Lise Barnéoud, Le guide des vaccins, n°Science & Vie, Hors série, décembre 2016.
- Philippe Sansonetti, Vaccins. Pourquoi ils sont indispensables, Odile Jacob, janvier 2017.
Plutôt CONTRE
- Eric Ancelet, Pour en finir avec Pasteur. Un siècle de mystification scientifique, Marco Pietteur, 1999.
- Guylaine Lanctôt, La mafia médicale. Comment s'en sortir et retrouver santé et prospérité, Voici La Clef, 2002.
- Jean Méric, Vaccination, je ne serai plus complice !, Marco Pietteur (Résurgence), 2004.
- Michel Georget, Vaccinations. Les vérités indésirables, Dangles, 2005.
- Françoise Berthoud, Françoise Joët, La vérité sur l'autisme postvaccinal, Alis, 2014.
- Pierre-Jean Arduin, Pourquoi vacciner ? La fin de la vaccination, documentée et argumentée, 2015.
- Françoise Berthoud, La (bonne) santé des enfants non vaccinés, Jouvence, 2015.
- S. Montanari, A. M. Gatti, Serge Rader, Vaccins. Oui ou non ?, Talma Studios, 2017.
Ni POUR ni CONTRE
- Romain Gherardi, Toxic Story. Deux ou trois vérités embarrassantes sur les adjuvants des vaccins, Actes Sud, 2016.
- Lise Barnéoud, Immunisés ? Un nouveau regard sur les vaccins, Premier Parallèle, 2017.
Sitographie [ modifier ]
Plutôt POUR
- Les vaccins sont-ils vraiment dangereux pour la santé ?, Le Monde, 16/09/2016.
Plutôt CONTRE
Ni POUR ni CONTRE
- Les adjuvants vaccinaux : quelle actualité en 2012 ? (Académie de médecine), Pierre Bégué, Marc Girard, Hervé Bazin, Jean-François Bach, 2012.
- Les Décodeurs répondent à vos questions sur les vaccins, Le Monde, 12/07/2017.
- L’obligation vaccinale est-elle justifiée ? (enqête participative), Jean-Luc Martin-Lagardette, Agoravox, 2007.
Vidéographie [ modifier ]
Plutôt POUR
Plutôt CONTRE
Ni POUR ni CONTRE
Débats connexes [ modifier ]
- La vaccination est-elle dangereuse ?
POUR CONTRE
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