Staline a mis sous contrôle ou détruit les organes des partis communistes qui assuraient leur indépendance financière

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Mots-clés : stalinisme, mise au pas, destruction, indépendance financière[ modifier ].

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« Au sein du Komintern, aucun organe du Parti ne devait jouir d’une trop grande indépendance financière. Les membres des comités ne devaient pas être appointés sur l’argent des cotisations, mais bien sur les crédits mensuels réguliers dont disposait Ossip Piatnitsky à Moscou. Les bénéfices locaux devaient, d’une façon ou d’une autre, tomber sous le contrôle d’une des nombreuses institutions soviétiques. Moscou décidait alors du montant qui serait utilisé par les différentes organisations et pour quel usage. Ainsi, sans exception, les actions des Partis servaient les intérêts de l’Union soviétique. »

Jan Valtin, Sans patrie ni frontières, Paris, 1947.

« Ma mission en Suède fut difficile. Le Parti y était depuis très longtemps le plus indépendant des soixante-seize partis qui dépendaient du Komintern. Il demeurait le seul à être parvenu à une complète liberté financière, ce qui lui permettait de remplir ses obligations sans se demander si les subsides de Moscou, via Berlin-Copenhague, lui parviendraient à temps ou non. Moscou n’aimait point cet état d’indépendance financière : une telle autonomie privait le Kremlin du pouvoir de précipiter la faillite d’une organisation récalcitrante, de supprimer sa presse et d’arrêter le paiement des salaires à ses chefs. »

Jan Valtin, Sans patrie ni frontières, Paris, 1947.

« Les principales ressources du Parti communiste suédois provenaient d’un grand nombre de clubs ouvriers, modernes et bien administrés. On y gérait des restaurants populaires, très prospères dans toutes les plus grandes villes. Le Komintern décida de retirer cette source lucrative de revenus au Parti suédois, et de la placer sous le contrôle de la Guépéou, comme entreprise coopérative, ou, en cas d’opposition insurmontable, de supprimer ces clubs, purement et simplement. »

Jan Valtin, Sans patrie ni frontières, Paris, 1947.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections

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