Staline a mené une répression impitoyable contre les authentiques révolutionnaires

De Wikidébats, l'encyclopédie des débats et des arguments « pour » et « contre »
Aller à la navigation Aller à la recherche
Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Lénine est-il le précurseur de Staline ?.
Mots-clés : Stalinisme, Répression, Révolutionnaires[ modifier ].

RésuméRésumé

CitationsCitations

« Le glaive de la dictature, qui frappait auparavant les partisans de la restauration bourgeoise, s’abat maintenant sur ceux qui s’insurgent contre la bureaucratie. Il frappe l’avant-garde prolétarienne et non les ennemis de classe du prolétariat. En relation avec la modification capitale de ses fonctions, la police politique, composée naguère des bolcheviks les plus dévoués, les plus disposés au sacrifice, devient l’élément le plus gangrené de la bureaucratie. »

Léon Trotsky, La révolution trahie, 1936.

« Les thermidoriens mettent à proscrire les révolutionnaires toute la haine que leur inspirent des hommes qui leur rappellent le passé et leur font craindre l’avenir. Les bolcheviks les plus fermes et les plus fidèles, la fleur du parti, sont dans les prisons, les coins perdus de la Sibérie et de l’Asie centrale, les nombreux camps de concentration. Dans les prisons mêmes et les lieux de déportation, les opposants sont encore en butte aux perquisitions, au blocus postal, à la faim. On arrache la femme à son mari, afin de les briser tous deux et de les contraindre aux abjurations. L’abjuration d’ailleurs n’est pas le salut : au premier soupçon ou à la première dénonciation, le repenti est doublement châtié. L’aide apportée aux déportés, même par leurs proches, est considérée comme un crime, l’entraide comme un complot. »

Léon Trotsky, La révolution trahie, 1936.

« Au cours de l’"épuration" des derniers mois de 1935 et du premier semestre de 1936, des centaines de milliers de communistes ont de nouveau été exclus du parti ; de ce nombre, plusieurs dizaines de milliers de "trotskystes". Les plus actifs ont été aussitôt arrêtés, jetés en prison ou envoyés dans les camps de concentration. Quant aux autres, Staline ordonna aux autorités locales, par le truchement de la Pravda, de ne point leur donner de travail. Dans un pays où l’État est le seul employeur, une mesure de ce genre équivaut à une condamnation à mourir de faim. L’ancien principe : "Qui ne travaille pas ne mange pas" est remplacé par cet autre : "Qui ne se soumet pas ne mange pas." Combien de bolcheviks ont été exclus, arrêtés, déportés, exterminés à partir de 1923, l’année où s’ouvre l’ère du bonapartisme, nous ne le saurons que le jour où s’ouvriront les archives de la police politique de Staline. Combien demeurent dans l’illégalité, nous ne le saurons que le jour où commencera l’effondrement du régime bureaucratique. »

Léon Trotsky, La révolution trahie, 1936.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

  • Argument pourPour asseoir son pouvoir, la bureaucratie stalinienne a écrasé l'Opposition de gauche
  • Argument pourStaline a tout fait pour faire passer les révolutionnaires pour des ennemis du peuple

Arguments contreObjections

Débat parentDébat parent