Sarkozy a été longtemps vu comme un danger fasciste
Résumé
Citations
« Nicolas Sarkozy profite des pleins pouvoirs qu’il s’est progressivement attribué, des fichiers qu’il contrôle grâce à une police aux ordres, à la veille permanente sur Internet, aux préfets qu’il terrorise, aux journalistes qu’il câline, aux chômeurs qu’il entretient et multiplie comme une armée de l’ombre supplétive pour étouffer la démocratie. Atterré par le frémissement provoqué par François Hollande et Jean-Luc Mélenchon, il révèle à la fois sa rage et ses projets encore subliminaux. Le président et son parti estiment donc que, la situation politique devenant pour eux difficile, il pouvait être payant, après avoir piqué les mots et les mensonges de l’extrême droite, d’appliquer ses méthodes. De glisser vers une dictature plus ou moins bien éclairée. Avec Carla Bruni en vestale… On me rétorquera qu’un corbeau ne fait pas l’hiver. Mais que chacun se plonge dans l’histoire du XX ème siècle : la dictature est toujours progressive, insidieuse, passant d’une évidence à une autre, comme on est passé en douze ans d’un fichier génétique recensant les « criminels sexuels » au fichage de toute la population. A propos de ses dérives autoritaires, j’imagine le président répondre à la question qu’aucun journaliste ne lui posera : « Où est le problème, je suis le président ». »