Pour élever la productivité, les bolchéviks ont cherché à expliquer aux masses de manière franche et honnête le véritable état des choses
Résumé
Citations
« Quelles sont donc nos méthodes de rééducation des travailleurs ? Elles sont incomparablement plus vastes que celles de la bourgeoisie et, de plus, honnêtes, droites, franches, pures de toute hypocrisie et de tout mensonge. La bourgeoisie était réduite à recourir au mensonge pour présenter son travail comme libre, alors qu’en réalité il était non seulement socialement imposé, mais encore asservi. Car c’était le travail de la majorité au bénéfice de la minorité. Par contre, nous organisons le travail dans l’intérêt des travailleurs eux-mêmes, et c’est pourquoi rien ne peut nous inciter à cacher ou masquer le caractère socialement obligatoire de l’organisation du travail. Nous n’avons que faire des contes de prêtres, de libéraux et de kautskystes. Nous disons ouvertement et franchement aux masses qu’elles ne peuvent sauver, élever et amener le pays socialiste à une situation brillante qu’au prix d’un travail rigoureux, d’une discipline sévère et de la plus grande ponctualité de la part de tout travailleur. Le principal de nos moyens est l’action d’idée, propagande non seulement en parole, mais en fait. »
« La principale arme morale de la bourgeoisie, c’est la religion. Tandis que chez nous, c’est l’explication véridique aux masses du véritable état de choses, la diffusion des connaissances naturelles, historiques et techniques, l’initiation au plan général de l’économie gouvernementale sur la base duquel doit se faire l’utilisation de la main-d’œuvre dont dispose le pouvoir soviétique. »
« Nos mobilisations de travail resteront lettre morte et ne s’affermiront pas si nous ne touchons pas le point sensible de tout ce qui est honnête, conscient, enthousiaste dans la classe ouvrière. Nous devons dire aux masses toute la vérité sur notre situation et sur nos intentions futures, et leur déclarer franchement que notre plan économique, même avec l’effort maximum des travailleurs, ne nous donnera ni demain ni après-demain monts et merveilles, car au cours de la période la plus proche, nous orienterons notre principale action vers l’amélioration des moyens de production en vue d’une plus grande productivité. »