On revient souvent des camps staliniens, rarement des camps nazis
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Résumé[ modifier ]
Citations[ modifier ]
« Lorsque mon père fut emmené en 1941 par deux jeunes gardes de fer pour "le grand voyage", la mort était au rendez-vous. On allait l'exterminer. A quatre reprises, entre 1950 et 1958, la milice de la Roumanie socialiste a envahi et fouillé notre maison et arrêté mon père. Déviation d'une lutte des classes menée abruptement à coups de décrets et de méthodes policières. Lorsque je voyais mon père partir pour un temps indéterminé, l'ombre de la mort n'était pas là. Malgré l'aspect pénible de ce vécu, mon père n'était pas menacé dans son existence. »
Lilly Marcou, Une enfance stalinienne, p.194, En conclusion : la sortie du cercle, PUF, Paris, 1982.