On ne peut pas bâtir l'émancipation sans se référer à l'universalisme

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Résumé

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Citations

« De même, Sara Farris critique page 145 le Haut Conseil à l’égalité qui analyse les droits civils au motif qu’ils sont moins souvent acceptés aujourd’hui dans les pays relevant du droit islamique. Il ne faudrait donc pas les évoquer. Pourtant le démantèlement des entraves aux droits civils est une condition nécessaire, même si elle n’est pas suffisante, pour l’accès des femmes à l’égalité et à la liberté. Il est exigé par des féministes à travers le monde. L’analyse comparative de leurs évolutions permet de manifester l’historicité des régimes de genre. En effet, ces droits civils étaient tout autant interdits par la loi anglaise de 1750 ou le code civil français de 1804. »

Auteur non renseigné, « Recension du livre "Au nom des femmes : Fémonationalisme" de S. Farris dans le revue Travail, genre et société », Cairn, 2024.

Références

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Justifications

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Objections

• On ne peut pas bâtir l'émancipation en étant complaisant avec le sexisme de notre propre culture
• L'universalisme n'est que du néo-colonialisme mal assumé
• On n'émancipe pas les femmes en le interdisant certains vêtements
• L'universalisme n'est qu'une norme imposée par des privilégiés

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Débat parent

• Le fémonationalisme est-il un concept pertinent ?

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