Non-prise en compte des résultats de référendums
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Cet argument est utilisé dans les débats L'Europe occidentale est-elle en déclin ?, Le capitalisme doit-il être renversé ? et L'état global de l'humanité s'améliore-t-il depuis quelques décennies ?.
Cet argument est une justification de La démocratie européenne est en recul.
Mots-clés : aucun
Résumé
- en 2005, la France et les Pays-Bas rejettent le projet de Constitution européenne. Le traité de Lisbonne, considéré comme similaire au projet de Constitution, est adopté en 2008, sans qu'un nouveau référendum soit organisé en France ;
- en 2008, les Irlandais rejettent par référendum le traité de Lisbonne conçu pour remplacer le traité constitutionnel. Il sera adopté un an plus tard après un nouveau vote des Irlandais ;
- en 2011, Giórgos Papandréou propose un projet de référendum grec de 2011 au sujet de la crise de la dette publique grecque ; à la suite des pressions, le référendum est annulé et Papandreou démissionne.
- en janvier 2015, les grecs élisent le gouvernement Tsipras sur un programme d'opposition à l'austérité. Tsipras engage des négociations avec l'Union européenne et dès le 29 janvier 2015, Junker, président de la Commission européenne déclare : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens »131. Toutefois, ce propos est nuancé par une autre déclaration : « Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques et les parlementaires du reste de l'Europe. Des arrangements sont possibles, mais ils n'altéreront pas fondamentalement ce qui est en place »132. Finalement, le 13 juillet 2015, Tsipras accepte les conditions de l'Eurogroupe133, bien qu'une semaine auparavant les électeurs grecs aient confirmé leur choix contre l'austérité lors du référendum auquel ils répondirent à 61 % « non »134.
Citations
Références
- Le traité de Lisbonne est une trahison de la démocratie, Reporterre, 4 février 2008.