Les marxistes considèrent la paresse comme une qualité humaine
Résumé[ modifier ]
Citations[ modifier ]
« Selon la règle générale, l’homme s’efforcera d’éviter le travail. L’assiduité ne lui est pas innée ; elle est créée par la pression économique et par l’éducation du milieu social. L’homme, peut-on dire, est un animal assez paresseux. Au fond, c’est sur cette qualité qu’est fondé dans une importante mesure le progrès humain. Si l’homme n’avait pas cherché à économiser ses forces, s’il ne s’était pas efforcé d’obtenir au prix du minimum, d’énergie le maximum de produits, il n’y aurait eu ni développement de la technique, ni culture sociale. Dès lors, considérée sous cet angle, la paresse de l’homme est une force progressiste. Le vieil Antonio Labriola, le marxiste italien, a même représenté l’homme futur comme « un heureux et génial fainéant ». Point n’est besoin cependant d’en tirer la conclusion que le Parti et les Syndicats doivent préconiser cette qualité comme un devoir moral. Assurément non. En Russie, nous n’en avons que trop. La tâche de l’organisation sociale consiste justement à incorporer la « paresse » dans des cadres définis, pour la discipliner, et stimuler l’homme à l’aide de moyens et de mesures qu’il a lui-même imaginés. »
« L’homme, comme je me suis permis déjà de m’exprimer, est un paresseux, c’est-à-dire qu’instinctivement il s’efforce d’obtenir au prix du minimum de peine le maximum de produits. Sans cette tendance, il n’y aurait pas de développement économique. »