Les insurgés vendéens, en mars 1793, commencèrent à commettre des atrocités
Résumé
Citations
« Et nos muscadins pérorent et prétendent qu'avant eux il n'existait rien sur le sujet ! (...) La Vendée ce fut horrible. "Dans les guerres civiles on tue comme on déboise." Et elle fut guerre entre proches cette guerre-là (...) Et qu'on ne commence pas d'abord par taire des faits. Quelques "détails" importants (...) Les morts quand ils sont républicains n'ont-ils pas droit au souvenir ? (...) Ainsi où en sont les traces des massacres de "patriotes" commis lors des tout premiers jours de la révolte vendéenne, les 10 et 11 mars 1793 ? Ils sont pourtant des centaines, ces bleus égorgés de sang froid, entassés dans des fosses, liés deux à deux "en chapelet" puis abattus, jetés en chapelet, et dit un témoin : "les femmes de ces cannibales ont mis constamment le sceau de ces cruautés, en arrachant elles-mêmes les parties viriles de nos infortunés soldats". »
« Est-il malséant de rappeler que cela a lieu au mois de mars 1793 ? Qu'il n'y a encore en Vendée aucune "colonne infernale", qu'aucun massacre n'a été commis par la République ? Et que ceux qui ouvrent le bal de la barbarie dès le début de la révolte sont les Vendéens ? Tels sont les faits qui n'excusent rien de ce qui va suivre mais qui aident à comprendre. »
« N'était-ce pas un élément d'explication pourtant que l'indignation -et la peur- qui habitent ce témoin patriote quand il découvre à Machecoul les fosses remplies de ses frères d'armes : "Jamais mon ami", écrit-il, "je n'ai vu de spectacle plus épouvantable. Je l'aurai devant les yeux, vivrais-je cent ans, et mon horreur pour les scélérats qui ont commis tant d'atrocités, sera éternelle". »
Références
Justifications
Objections
Débat parent