Les immigrés et descendants de l'immigration sont surreprésentés dans la délinquance
Résumé[ modifier ]
Citations[ modifier ]
« Un tabou est-il en train d'être brisé ? Dans le débat sur l'insécurité, bien des intervenants évoquent ouvertement ce qui, selon eux, a longtemps relevé du "non-dit" : la surreprésentation des jeunes issus de l'immigration - qu'ils soient étrangers ou de nationalité française - dans la délinquance. Ce constat, qui tranche avec le discours dominant des vingt dernières années, est dressé de manière plus ou moins directe par des observateurs peu suspects de sympathie pour les thèses d'extrême droite. C'est le cas de Christian Delorme, le "curé des Minguettes", connu pour son engagement dans la banlieue lyonnaise, qui déclarait dans Le Monde du 4 décembre 2001 : "En France, nous ne parvenons pas à dire certaines choses, parfois pour des raisons louables. Il en est ainsi de la surdélinquance des jeunes issus de l'immigration, qui a longtemps été niée, sous prétexte de ne pas stigmatiser. On a attendu que la réalité des quartiers, des commissariats, des tribunaux, des prisons impose l'évidence de cette surreprésentation pour la reconnaître publiquement. Et encore, les politiques ne savent pas comment en parler." »