Les différentes cultures sont patriarcales et doivent être critiquées sur ce point
Résumé[ modifier ]
Citations[ modifier ]
« l’autrice va plus loin puisqu’elle considère comme raciste d’étudier les institutions de certains pays sous l’angle des droits ou des religions, parce que cela conduirait à mieux classer les pays occidentaux que les pays relevant du droit islamique. Il serait donc interdit de comparer les pays entre eux alors que la comparaison est une méthode féconde en sciences sociales. Thomas Piketty n’aurait pas le droit d’étudier les écarts de revenus au sein de différents pays parce qu’ils sont plus importants au Moyen-Orient… [2]. Il serait raciste d’écrire que « les préceptes religieux islamiques sont patriarcaux » (p. 13) même si l’on critique tout autant les fondements du christianisme et alors même qu’une analyse des différentes dispositions du droit islamique dans les pays qui s’y réfèrent montre bien à quel point elles s’opposent aux droits des femmes [Gautier, 2020]. Ces dispositions juridiques ne relèvent pas de « représentations » mais de réalités présentes qui peuvent bien sûr évoluer. Elles existent également dans des pays maintenant des éléments du code civil français de 1804 introduits par la colonisation. Cette critique est une version moderne du principe obscurantiste selon lequel « il ne faut pas désespérer Boulogne-Billancourt », sauf que cela conduirait surtout à soutenir les plus riches et non pas les ouvriers. L’égalité juridique est défendue de par le monde par de nombreuses femmes, alors qu’elle est empêchée par des parlements où elles sont souvent très minoritaires. La critique de Sara Farris soutient donc les autocrates au détriment des féministes. »