Les critères de qualification de pays "sûr" ne sont pas assez stricts
Résumé[ modifier ]
Citations[ modifier ]
« Parmi ces pays prétendument sûrs, on trouve la Turquie. À l’heure actuelle, le pays accueille déjà de nombreux réfugiés, principalement venus de Syrie. De nombreux rapports dénoncent les violations systématiques des droits humains commises par le gouvernement turc envers les réfugiés. Le président Erdogan les stigmatise également de plus en plus et ils sont traités comme des citoyens de seconde zone.
Erdogan tient un discours de plus en plus dur et avait même promis, pendant sa campagne électorale, de déporter les réfugiés. La Turquie est également coupable de détenir des réfugiés mineurs non accompagnés. Des enfants de 10 ans sont souvent envoyés en détention pendant des mois.
Il ne faut donc pas grand-chose pour être qualifié de « pays sûr ». Ces critères, déjà très bas pour déterminer quel pays peut être considéré comme un « pays tiers sûr », vont être encore réduits. Ainsi, la Tunisie pourra également figurer sur la liste. Là-bas aussi, le président tient un discours particulièrement xénophobe. Il appelle son peuple à traquer lui-même les réfugiés pour les forcer à quitter le pays. Depuis des mois, ces derniers sont obligés de dormir devant les bâtiments de l'ONU, car ils sont menacés et harcelés partout dans le pays. »