Les Boat-People fuyaient la fin d'un paradis artificiel créé par la manne américaine

De Wikidébats, l'encyclopédie des débats et des arguments « pour » et « contre »
Aller à la navigation Aller à la recherche
Mots-clés : Politique[ modifier ].

RésuméRésumé

CitationsCitations

« N'oublions surtout pas cette donnée de base : le Viet Nam est l'un des quinze pays les plus pauvres du monde. Le revenu moyen annuel moyen par habitant est de l'ordre de 160 dollars, soit moins de deux francs par jour. Que l'on lise à présent ceci " L'engagement financier des Etats-Unis au Viet Nam s'est élevé à 150 milliards de dollars, soit 7. 000 dollars pour chacun des 20 millions d'habitants (note 36 Le Monde, 2 mai 1975) […] ce que gagne ajourd'hui un vietnamien "moyen" en … presque un demi-siècle ! »

Alain Ruscio, Vivre au Viet Nam, p.119, Chapitre 2 : le sud, victoire (s) et problèmes(s) Les réfugiés : un drame et son exploitation / Ils fuient le sous-développement, Éditions sociales, Paris, 1981.

« N'importe quel mèdecin ou professeur avait une chaîne stéréo, une télévision, une automobile, l'air climatisé. Le fils du petit-fonctionnaire-trafiquant pouvait se faire offrir, pour ses dix-huit ans une "Honda" toute neuve […] Survient la libération. L'apport énorme de capitaux en provenance des Etats-Unis est brusquement interrompu […] L'essence devient rare. Il faut dès lors renoncer à rouler en automobile ; le rationnement pour les motos s'instaure. Les gaspillages d'électricité ne peuvent plus être tolérés. Le climatiseur est devenu un luxe. Nouvelle renonciation. Lorsque la télévision ou le réfrigérateur sont en panne, il devient de plus en plus difficile, puis impossible de trouver des pièces de rechange. »

Alain Ruscio, Vivre au Viet-Nam, p.120-121, Chapitre 2 : le sud, victoire (s) et problèmes(s) Les réfugiés : un drame et son exploitation / Ils fuient le sous-développement, editons sociales / Notre temps Monde, Paris, 1981.

« Les interviews des réfugiés, à leur arrivée en France, ont souvent confirmé cette explication, parfois au grand désapointement des journalistes […]

Pourquoi avez-vous quitté le Viet-nam ? La vie est difficile du point de vue matériel. - L'idéologie du régime communiste vous gêne ? Si vous aviez eu à manger vous seriez resté ?

Voyez-vous franchement, je n'ai pas eu d'embêtement. Mais je pense qu'il fallait partir pour l'avenir des gosses. »

Alain Ruscio, « Journal d'Europe 1 19 heures, 30 novembre 1978 », Vivre au Viet-Nam, p.121 et 122, Chapitre 2 : le sud, victoire (s) et problèmes(s) Les réfugiés : un drame et son exploitation / Ils fuient le sous-développement, Éditions socliales / Notre temps Monde, Paris, 1981.

« Vous avez quitté le Viet Nam pour des raisons matérielles ? Oui. Uniquement matérielles ? Uniquement. »

Alain Ruscio, « d'aprsè Journal de RTL 18 heures, 30 novembre 1978 », Vivre au Viet-Nam, p.122, Chapitre 2 : le sud, victoire (s) et problèmes(s) Les réfugiés : un drame et son exploitation / Ils fuient le sous-développement, Éditions socliales Notre Temps/ Monde, Paris, 1981.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

  • Argument pourA l'automne 1978 le nombre de Boat People viet-namiens vers l'occident reste très inférieur à celui croissant des réfugiés khmers au Viet-nam

Arguments contreObjections

Débats parentsDébats parents